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vendredi 21 mars 2014

La Ville de Contrecoeur fait part de ses priorités

Contrecœur – 20 mars 2014 - En marge de la campagne électorale qui bat son plein, la Ville de Contrecœur désire rappeler aux candidats en lice dans le comté de Verchères ainsi qu’aux partis politiques qui aspirent à former le prochain gouvernement, qu’on retrouve sur son territoire des enjeux importants où Contrecœur souhaite les voir agir.

Pôle logistique de transport

D’abord, au cours des prochaines années, l’Administration portuaire de Montréal procédera à l’aménagement de son nouveau terminal à conteneurs sur le territoire de Contrecœur. Ces incontournables aménagements permettront au Port de Montréal d’accroître sa part des échanges économiques avec l’immense marché de l’Union européenne.

Les installations du Port à Contrecœur se retrouveront au centre d’une importante zone de transit de marchandise conteneurisée. Il s’agit là d’une opportunité sans précédent pour générer de l’activité économique au Québec en matière d’importation et surtout d’exportation pour nos entreprises québécoises. L’expérience de nombreux ports à travers le monde tentent à démontrer qu’en périphérie de leurs installations, les décideurs économiques ont favorisé l’aménagement d’un territoire propice à de nombreuses implantations en logistique des transports pour créer des retombées économiques importantes.

Malheureusement, faute de signal clair, les centres de distribution sont actuellement disséminés sur le territoire. D’autres entreprises choisissent de s’établir en Ontario là où on a déjà mis sur pied des conditions favorables à leur arrivée.

Nous enjoignons le gouvernement du Québec d’assumer son leadership en matière de développement économique en mettant immédiatement sur pied un organisme ayant pour mandat de maximiser les retombées économiques générées par le nouveau terminal à conteneurs du Port de Montréal. Le temps presse, les décideurs du monde de la logistique sont aujourd’hui même à élaborer leur plan de match pour les prochaines années. Le gouvernement doit aller de l’avant et mettre fin à l’improvisation en indiquant clairement sa politique en matière de logistique des transports en synergie avec le plan de développement du Port de Montréal à Contrecœur.

La Colonie en péril

Au cours des dix dernières années, d’innombrables efforts ont été consentis par la communauté régionale afin d’assurer la survie d’une institution touristique, récréative et patrimoniale fondée en 1912, la Colonie des Grèves de Contrecœur, une des premières institutions francophones du genre en Amérique. Les administrateurs ont, jusqu’ici, fait preuve de créativité et de ténacité pour la maintenir à flot mais il faut maintenant un geste majeur pour faire face aux prochains défis.

Un passé glorieux

Depuis 1912, la Colonie accueillait la jeunesse montréalaise dans ses installations chez nous à Contrecœur. Elle cible encore aujourd’hui les enfants et les familles défavorisés dans ses programmes de camps de vacances et de camps familiaux et accueille maintenant les communautés environnantes pour la tenue d’activités de plein air, de camps de jour, de classes natures, de réunions d’affaires et de diverses activités sociales.
 
En 2013, on estime à plus de 50 000 jours-visiteurs, le nombre de personnes ayant fréquenté la Colonie des Grèves! Mais tout ceci pourrait devoir s’arrêter. En effet, nombre de bâtiments érigés sur le site au fil des années sont à l’abandon. Les efforts d’entretien et de rénovation ont été concentrés sur les édifices nécessaires aux opérations. Force est de constater que les moyens limités à la disposition de l’organisation ne suffisent pas face à l’immensité de la tâche. La taille des budgets annuels et la limite de sa capacité d’emprunter nous indiquent qu’une aide extraordinaire doit être apportée pour éviter la fermeture de la Colonie. Une campagne de levée de fonds monumentale a même été réalisée en 2008 générant plus de 448 000 $! Or, les besoins identifiés pour la prochaine phase, sans laquelle l’organisation ne pourra survivre, sont évalués à plus de deux millions de dollars (2 M$).

Au cours des cinq dernières années, les autorités gouvernementales ont été sensibilisées. Toutes conviennent qu’il faut sauver la Colonie mais à ce jour, aucun geste concret et… aucun chèque substantiel n’a été obtenu. La structure des programmes gouvernementaux traditionnels impose généralement des mises de fonds équivalentes à celles versées… Cette approche standardisée est inapplicable à la Colonie. C’est un plan de sauvetage qu’il faut envisager, et ce, sous forme d’une aide financière exceptionnelle.

Un signal de détresse

Au cours des prochaines semaines, la Colonie s’est résignée à procéder à la démolition d’un bâtiment phare du site, le manoir Olier. Construit au début des années 1950, il abritait des chambrettes, des blocs sanitaires et un dortoir. Laissé à l’abandon depuis plusieurs années, il n’est plus aujourd’hui qu’une source de danger sur le site. Il aurait dû être rénové au fil du temps mais ni l’opportunité ni l’argent n’ont été au rendez-vous. La Colonie devra bénéficier de l’apport volontaire d’entreprises de la région pour procéder à la démolition.
 
Une reconfiguration de la bretelle 119 de l’A30

Depuis six ans, le visage de Contrecœur a bien changé. Plus de 800 nouvelles résidences ont été érigées dans un secteur situé entre la voie ferrée et l’autoroute. De plus, au cours des prochains mois, une nouvelle école primaire et un centre de la petite enfance viendront s’ajouter à proximité de l’autoroute près des nouveaux quartiers résidentiels. Actuellement, l’ensemble des véhicules en provenance de ces nouveaux secteurs empruntent des rues locales résidentielles pour atteindre le carrefour giratoire puis l’autoroute 30 à partir de la bretelle 119.

Un projet de modification de la bretelle 119 de l’autoroute a été soumis pour assurer une circulation plus fluide et plus sécuritaire. Cependant, de nombreuses considérations techniques ajoutent des coûts aux aménagements initialement projetés et convenus avec le ministère des Transports.

La Ville de Contrecœur doit défrayer à elle seule, l’ensemble des coûts du développement de son territoire comme les travaux de la bretelle. Toutefois, lorsque des nouvelles contraintes sont imposées par le ministère des Transports, et qu’elles viennent gonfler les coûts anticipés, n’est-il pas normal qu’une contribution soit versée en compensation de la part du gouvernement? La Ville doit envisager la construction d’un nouveau giratoire ou d’îlots de virage à droite protégés pour pouvoir réaliser le réaménagement de la bretelle. Jamais auparavant il n’avait été question de ces aménagements!
Conclusion

La Ville de Contrecœur entretient effectivement des attentes précises envers les élus qui composeront le prochain gouvernement. Il nous tarde de collaborer avec le prochain gouvernement sur certains enjeux locaux qui sont pour l’économie du Québec, pour les moins bien nantis de notre société ou tout simplement par équité, d’une importance capitale.

Le conseil municipal de la Ville de Contrecœur souhaite une excellente campagne électorale à toutes les candidates et à tous les candidats.

Ville de Contrecœur

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