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vendredi 09 mai 2014

Chaise musicale chez les chefs cuisiniers

Par Annie Bourque 

Certains sont au début de la trentaine, d’autres ont une longue feuille de route. Ils pratiquent tous un métier stressant, mais combien valorisant. Profession: chef cuisinier. Leur réussite est intimement liée à leur réputation. Dans la région, on constate depuis le début de l’année un certain mouvement de chaise musicale dans les cuisines de nos restaurants. En voici les raisons.

Éric Champigny et «Le Secret »

Les Sorelois connaissent bien Éric Champigny qui a travaillé durant 10 ans au restaurant Le Fougasse situé au centre-ville de Sorel et par la suite, à la Brasserie F.

En janvier dernier,  le Club de Golf Continental a recruté M. Champigny dans son équipe. Désormais, le Club a son propre restaurant et n’a plus besoin de recourir à une concession de l’extérieur. 

«On veut offrir une bouffe de qualité à bon prix et ce,  pas seulement aux golfeurs, mais à toute la population», explique Éric Champigny, 32 ans, le chef exécutif du restaurant «Le Secret» qui présente aussi un concept bistrot. 

Au menu, on retrouve des plats variés dont des salades, bavettes, foies de veau, coquilles de fruits de mer et poisson frais.

«Je travaille en équipe avec les gens. Nous avons reçu il y a environ un mois beaucoup de suggestions de nos membres et notre menu en tient compte», ajoute Éric, originaire de Sorel qui a fait ses études à l’ITHQ (Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec.) 

Philippe Bouteille et «Les Tire Bouchons» 

À 56 ans, Philippe Bouteille vient de relever un nouveau défi en dirigeant la cuisine du nouveau restaurant «Les Tire Bouchons» qui a ouvert ses portes le 9 avril dernier sur la rue du Roi. 

L’ancien propriétaire du restaurant Philippe de Lyon est heureux de revenir travailler dans la région après une absence de deux ans. Durant ce temps, il a œuvré à Candiac et à Saint-Alexis-des-Monts. 

«À 56 ans, j’ai encore le feu sacré», raconte M. Bouteille qui cuisine les plats de façon personnalisée. Il tient à ce que ses produits même les vinaigrettes soient tous confectionnés sur place. 

Depuis le 9 avril, le restaurant est toujours plein. «Lors d’une ouverture, il y a toujours une cohue et après un ralentissement. En ce moment, c’est un joyeux problème : les gens reviennent manger souvent chez nous.»  

Actuellement, les clients raffolent de son porc effiloché, son hamburger au bison et sa salade césar grillée. «Les gens me demandent mon saumon fumé qui était ma marque alors que j’étais le propriétaire de Philippe de Lyon.» 

Martin Latraverse à l’Auberge de la Rive 

Depuis le 1er mai 2012, Martin Latraverse travaille à l’Auberge de la Rive de Sorel-Tracy. Ce Sorelois a été engagé suite au départ de Philippe Bouteille qui a travaillé aux fourneaux de l’Auberge durant deux ans. 

«Notre défi, c’est de servir un groupe de 150 personnes qui mangent tous en même temps», précise-t-il. 

Martin se rappelle encore du passage de l’ancien président de Quebecor  Pierre Karl Péladeau qui a présenté un dîner-conférence  en octobre 2012 devant plus d’une centaine de convives. «À la dernière minute, on a dû ajouter 70 personnes de plus», se souvient-il. 

Fuir la routine pour René Laporte

Le chef cuisinier au restaurant Les Dunes René Laporte, en poste au même endroit depuis six ans, explique les raisons du jeu de chaise musicale. «Après cinq ou six ans, la routine peut commencer à peser et parfois, cela prend du changement», dit l’ancien propriétaire du restaurant «Fou du Roi », un Steak House qui fut ouvert de 2001 à 2005.

«On a dû fermer la bâtisse qui demandait énormément de réparations. » Après un séjour de six ans au Continental, il est maintenant aux Dunes.

Il aime son travail et les gens. «J’y reste pour les défis durant la période hivernale. On tente de développer la clientèle des entreprises afin qu’elles viennent chez nous.»

Son restaurant se distingue par son service personnalisé. «Si à un mariage, on veut un mets brésilien, français ou chinois, on va l’offrir. Les gens ont le choix entre deux ou trois plats différents pour un groupe de 150 personnes.»

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