LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : samedi 05 juillet 2014 13:30

8 500 lecteurs par jour

 

NÉCROLOGIE

NOUS JOINDRE

samedi 05 juillet 2014

Exposition temporaire du Biophare «L’esprit des objets»
Le collectionneur Denis St-Martin propose des découvertes surprenantes !


Par Annie Bourque


Photos : Philippe Manning

Au cours d’un voyage dans le Maine, le collectionneur bien connu Denis St-Martin (qui a présenté son exposition la guerre de Sept ans à la Maison des Gouverneurs en 2011) a vécu une expérience qui sort de l’ordinaire.

Ce passionné d’histoire fut intrigué en apercevant deux poupées amérindiennes fabriquées avec des feuilles de maïs, dont l’une n’avait visiblement pas de traits dessinés sur le visage.

«J’ai appris par la suite qu’il existe une légende racontant l’histoire d’une jeune Amérindienne agréable et gentille. Au fur et à mesure qu’elle évoluait, elle devenait de plus en plus haïssable et méprisante. Un jour, en se regardant dans le lac, elle s’est aperçue que son visage avait disparu», raconte M. St-Martin qui présente sa collection d’objets inédits au Biophare dont plusieurs ont plus de 100 ans.

Au cours d’une entrevue avec les membres de la presse régionale, vendredi, M. St-Martin a avoué en toute franchise de ne pas être un spécialiste de la culture autochtone. «Cette méconnaissance a éveillé en moi ma curiosité qui m’a incité à en savoir plus et en connaître davantage.»

Lors de l’exposition, les gens pourront voir de près les pièces d’utilité quotidienne des Amérindiens dont des couteaux, des raquettes, des canots et des même des vestes portés par les Amérindiens. «Les vêtements proviennent de deux collectionneurs privés. Cela illustre la grande complicité entre les Français et les Amérindiens. Ceux-ci aimaient s’habiller à la française», confie M. Saint-Martin au Sorel Tracy Magazine.


Le collectionneur Denis St-Martin montre les poupées de mais qu’il a trouvées dans le Maine. 
Photos : Philippe Manning

Les Amérindiens ont grandement aidé les premiers Français qui arrivaient en Amérique. «On leur a montré à pécher et à se nourrir.»

M. St-Martin estime que les musées comme le Biophare ont un rôle important afin de sensibiliser les gens à l’histoire des autochtones.

«C’est un privilège pour moi d’exposer ici ma collection», ajoute-t-il en montrant un exemplaire inédit du livre écrit en 1866 par le poète Charles Gill «L’histoire des Abénakis».

De son côté, le chef Abénakis Wôlinak, Denis Landry a mentionné que la collection présentée au Biophare est «d’une qualité exceptionnelle. Ce qui est rare, c’est de trouver des artéfacts autochtones avec des matériaux du temps», observe-t-il.

La Maison Amérindienne de Saint-Hilaire

Le fondateur de la Maison Amérindienne de Saint-Hilaire, André Michel a présenté l’exposition «L’Esprit des objets» l’automne dernier. «Ce fut un succès. C’est une exposition unique avec des objets uniques. Les commentaires ont été dithyrambiques.»

Il faut voir chaque pièce ou chaque objet dont un porte-bébé, des mocassins ou les poupées de maïs. Chacun d’entre eux montre la tradition autochtone durant la période entre 1759 à 1950.

Dès maintenant, on peut visiter l’exposition temporaire «L’Esprit des objets» qui devrait être au Biophare jusqu’en décembre.

Bookmark and Share

PUBLICITÉ

Le SorelTracy Magazine
une filiale des Productions Kapricom
Tous droits réservés -
© 2000-2014