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jeudi 23 janvier 2014

Un bazar à l’École Intégrée d’Yamaska permet d’amasser 500$

Sorel-Tracy, le 21 janvier 2014 — Lorsque la passion d’une enseignante est contagieuse, des projets rassembleurs naissent pour le plus grand plaisir d’une communauté. Cette enseignante, c’est Mme Marlyne Lessard, qui œuvre dans la classe de 5e et 6e années au pavillon Saint-Gabriel de l’École Intégrée d’Yamaska.



Ses complices : tous les élèves de la classe, dont Florence et Antony. « Florence, c’est elle qui a apporté l’idée de créer des personnages à partir de pompons de laine. Antony, c’est mon bras droit, il est toujours au-devant, il voit venir les choses, il est très serviable », nous dira madame Marlyne lors de notre rencontre avec ce trio, pour parler du projet. « Ce projet est celui de toute une communauté, les parents des enfants ont tellement été généreux. Tous ont participé, ils ont cuisiné des gourmandises sucrées-salées, ont acheté de la laine, plusieurs ont agi à titre de mentors auprès des jeunes, une maman est même venue donner un atelier de création de pingouins! Elle est arrivée ici avec toutes les pièces pour fabriquer les pingouins et elle a généreusement offert son temps et le matériel qu’il fallait pour que les enfants vivent cette expérience extraordinaire », ajoutait Marlyne.

Le bazar a eu lieu en décembre, dans l’esprit des Fêtes, mais les préparatifs ont débuté bien avant. Cela aura nécessité des heures de travail, des centaines de centimètres de laine, tout plein de créativité et beaucoup de patience, parce que travailler en équipe, c’est aussi travailler sur soi et apprendre à s’exprimer correctement avec les autres, tout en gardant en tête son objectif de départ.

« Le travail d’équipe, ce n’est pas toujours facile », précisera Florence. En fait, chaque équipe adoptait un thème à explorer, comme par exemple la ferme, la campagne, l’eau, le fond marin, la surface marine et le village du Père Noël. Les enfants choisissaient les personnages qu’ils voulaient intégrer dans leur tableau et, à partir de pompons de laine, qu’ils fabriquaient, ils construisaient ces personnages. Ensuite, ils complétaient leur tableau par l’ajout de décorations : sapins en pâte à modeler, objets variés en bâtonnets, etc. Sous les yeux éblouis naissaient des portions de vie de ces personnages ludiques. De plus, des personnages supplémentaires ont aussi été créés pour être vendus lors du bazar.

« Il faut aussi parler de madame Lise » dit Antony. Madame Lise, c’est Lise Capistran, l’animatrice de vie spirituelle et communautaire, c’est elle qui planifiait les différentes étapes. Avec les enfants, elle a créé les invitations aux visiteurs, elle a mis sa touche d’élégance pour la mise en place lors de l’événement dans la bibliothèque et elle a fait un retour sur l’activité avec les élèves. « Elle nous a fait prendre une feuille, puis à partir du dessin d’un pompon, nous avons écrit les mots pour exprimer nos émotions quant à l’activité, c’était vraiment intéressant » ajoutait Antony.

« Ce qui est très stimulant dans ce genre de projet, c’est que je peux y intégrer les apprentissages. Les enfants n’ont pas l’impression qu’ils apprennent! Ils s’amusent, mais tout en apprenant les mathématiques, les sciences, le français… Tout y passe, c’est un apprentissage complet et concret, j’aime beaucoup travailler ainsi », précisait madame Marlyne.

Florence nous livrera les commentaires qu’elle a recueillis de ses collègues : « C’était vraiment le fun que les parents s’impliquent. De plus, les sous que nous avons ramassés serviront pour le voyage de fin d’année et nous prévoyons aller à La Ronde; cela nous fera de beaux souvenirs. Certains éléments négatifs ont aussi été soulevés afin que le projet puisse être amélioré : par exemple, lors du bazar, nous avions tous des tâches, la sécurité, l’accueil, la caisse, etc., mais certaines tâches étaient un peu moins intéressantes… En fait, ce n’est pas grand-chose comparativement au plaisir que nous avons eu ». Et Antony d’ajouter: « C’est vraiment le fun d’apprendre en faisant autre chose que des matières! En plus, j’aime ramasser de l’argent pour notre voyage, 500$ ce n’est pas rien, je recommande ce projet pour l’an prochain ».

Pour la directrice de l’école Mme Nathalie Hébert, ce projet est tout aussi important pour la communauté que pour l’école : « Yamaska est une communauté qui a besoin de s’impliquer dans des projets signifiants, ceux-ci renforcent le sentiment d’appartenance et c’est essentiel pour nos milieux ».

Bref, des gens heureux, une communauté rassemblée autour d’un projet créatif, le tout animé de la passion d’une enseignante, cela mérite toutes nos félicitations!

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