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mercredi 30 octobre 2013

Novembre est le Mois de la prévention des fugues

Montréal, le 30 octobre 2013 – Pour la deuxième année consécutive, Enfant-Retour Québec profite du mois de novembre pour sensibiliser la population sur le phénomène des fugues chez les adolescents et sur les façons de les prévenir.

En 2012, 5 545 enfants ont été portés disparus au Québec. De ce nombre, 3 570 étaient des fugueurs. Les raisons pour lesquelles les jeunes fuguent sont complexes, mais elles sont généralement liées au fait qu’ils désirent avoir un meilleur contrôle sur leur vie. Bien que la plupart des jeunes retournent à la maison après quelques jours, certains d’entre eux demeurent dans la rue, dans des refuges ou dans un environnement qui ne leur est pas familier pour une plus longue période.

Conscient de cette problématique, Enfant-Retour Québec a proclamé le mois de novembre Mois de la prévention des fugues. Tout au long du mois, l’organisme publiera des conseils de prévention sur sa page Facebook, en plus de fournir aux parents des outils et des ressources qui leur permettront de soutenir leurs jeunes pendant cette période difficile.

« La disparition d’un enfant est le pire cauchemar que puisse vivre un parent. », a affirmé Pina Arcamone, directrice générale d’Enfant-Retour Québec. « La fugue peut-être une expérience difficile autant pour l’enfant que pour sa famille. Dès qu’il quitte la maison, l’enfant devient vulnérable et peut être entraîné dans des activités criminelles tels le vol, la prostitution ou la vente et la consommation de drogue. Face à cette réalité, de nombreuses familles de sentent coupables, déprimées ou paralysées par la peur et peuvent hésiter à demander de l’aide. »

Des statistiques inquiétantes

Depuis janvier 2010, l’équipe d’Enfant-Retour Québec a ouvert 207 nouveaux dossiers de fugue impliquant 184 adolescents (23 étaient des récidivistes). Le profil des fugueurs était le suivant :

• 1 était âgé de 12 ans et moins;
• 17 étaient âgés de 13 ans;
• 34 étaient âgés de 14 ans;
• 39 étaient âgés de 15 ans;
• 70 étaient âgés de 16 ans;
• 46 étaient âgés de 17 ans.

De ce nombre :

• 95 % ont été retrouvés sains et saufs;
• 79 % étaient des filles;
• 69 % ont fugué alors qu’ils étaient sous l’autorité de la DPJ, d’un centre jeunesse ou d’une famille d’accueil (20 % d’entre eux étaient en visite chez leur famille pour le week-end et ne sont pas retournés);
• 31 % ont fugué du domicile familial;
• 5 % ont été en fugue plus de 200 jours.

Les jeunes fugueuses sont particulièrement susceptibles de devenir victimes d’exploitation sexuelle. Parmi les dossiers de fugueuses ouverts par l’organisme :

• 70 % ne semblaient avoir aucun lien avec l’exploitation sexuelle;
• 13 % auraient peut-être été exposées à la problématique;
• 17 % ont réellement été victimes d’exploitation sexuelle.

L’équipe d’Enfant-Retour Québec est une ressource essentielle pour les parents dont l’enfant est en fugue ou risque de fuguer. L’organisme offre des services de gestion de crise et de références ainsi qu’un programme de prévention pour les jeunes, les familles et les organismes communautaires québécois. L’organisme propose également une gamme de publications à l’intention des parents, dont un numéro de l’Info-Prévention sur le sujet, ainsi que deux guides : Fugues trucs et conseils pour les parents et Revenir pour rester.

www.enfant-retourquebec.ca 

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