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samedi 02 novembre 2013

«Négocier quoi avec SDD Conporec ?» - André Mandeville

Le dossier SDD Conporec est un dossier que je connais très bien parce que je m’y suis intéressé depuis au moins six ans et que j’ai aidé à faire économiser au moins 7M$ aux contribuables de Sorel-Tracy depuis les dernières années. Il faut savoir de quoi on parle et posséder toutes les données de ce dossier.

Les contribuables de la M.R.C. Pierre-de-Saurel, après avoir payé le gros prix pendant 18 ans pour la disposition et la valorisation de leurs vidanges, ne font plus confiance en ce procédé pour lequel nous avons servi de cobaye.

Voici l’histoire de cette saga.

La compagnie CONPOREC s’est établie dans le Parc industriel de Tracy en 1993 jusqu’à sa fermeture le 4 août 2008. Elle n’a jamais tenu ses promesses quant à l’atteinte de ses objectifs sur la réduction des odeurs et sur l’efficacité de la valorisation des déchets.

Lorsque la compagnie SDD s’est portée acquéreur de CONPOREC en juin 2009, après avoir obtenu une subvention de 600,000 $ de la SADC, une contribution financière de 300,000 $ du FIER au début de l’année 2010 et bien qu’elle possédait toutes les autorisations du MDDEP(Ministère du développement durable, de l’environnement et des Parcs), elle n’a jamais redémarrée ses opérations à  l’usine située au 3125, rue Joseph-Simard.

Pourtant, elle avait en main un contrat de 5 ans avec la Ville de Toronto depuis la fin de l’année 2005 pour recevoir et composter un minimum de 35,000 tonnes de déchets organiques par année et un autre avec la Régie de gestion intégrée des déchets Bécancourt-Nicolet-Yamaska depuis le début de l’année 2007 pour le traitement de 10,000 tonnes par année et d’une durée de 5 ans avec une possibilité de renouvellement.

Si on ajoute les 25,000 tonnes de notre M.R.C. qu’elle était sensé traiter, on arrive à un total de 70,000 tonnes à traiter alors que la capacité de l’usine est de 35,000 tonnes. Cherchez l’erreur!

Si les opérations n’ont pas reprises, est-ce parce qu’elle n’avait pas les fonds nécessaires ou bien parce qu’elle espérait la supposée subvention de 9,5 $ millions du MDDEP pour pouvoir opérer?

Au lieu de redémarré cette usine dont elle détenait les contrats mentionnés plus haut, que le PGMR(Plan de gestion des matières résiduelles) était toujours en vigueur et qu’elle possédait toutes les autorisations pour opérer, on essaie de nous vendre l’immeuble du 3125, rue Joseph-Simard au prix ferme exagérément élevée de 3,540,000 $, à prendre ou à laisser,  à la Ville ou à la M.R.C..

Pour mettre de la pression sur les élus et les faire fléchir, SDD Conporec a ensuite intenté une poursuite de 21,8$ millions.

Depuis le dépôt de cette poursuite, elle a fait remettre la cause à au moins deux reprises parce que ses procureurs n’étaient pas prêts à plaider.

La seule décision que le juge qui préside la cause a prise, c’est de donner l’occasion à l’entreprise de se faire entendre. C’est alors que certain(e)s élu(e)s et ceux qui s’acharnent à vouloir faire revivre SDD Conporec ont crié que notre cause était perdue et qu’il fallait absolument payer les 21,8M$ ou acheter l’immeuble au prix de 3,540,000 $. On est très loin de çà.

Est-ce parce qu’ils veulent récupérer leur mauvais placement ou que certaines personnes veulent se créer ou sauver des emplois subventionnés par les contribuables?

Ce n’est pas aux contribuables de faire les frais des mauvais placements de ces personnes, ni de créer ou sauver des emplois subventionnés.

Les contribuables de Sorel-Tracy paient la facture à plus de 70%

Je l’ai dit lors du débat de la Chambre de commerce, que je n’accepterai aucune technologie qui n’a pas été testée et éprouvée. Je refuserai toute négociation de gré à gré et je laisserai jouer les appels d’offres de services tels qu’elles doivent l’être.

Est-ce que les contribuables, dont la technologie utilisée pour la gestion des matières résiduelles respecte le PGMR du MDDEP et nous permet d’économiser plus de 75 $ MILLIONS, peuvent se passer  d’une technologie qui n’existe pas encore au Québec et où il n’y a aucune expertise qui démontrerait son efficacité  et ses promesses ? LA RÉPONSE, C’EST OUI!

Si nous suivons le cheminement de cette saga, nous nous rendons compte que SDD Conporec n’a pas de cause valable pour nous faire payer pour ce qu’elle prétend avoir été lésée.

Considérant toutes les facettes de ce dossier, je ne conçois pas pourquoi je devrais négocier avec SDD CONPOREC.

André Mandeville,
Candidat à la mairie

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