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lundi 25 mars 2013

Contribution de 10 000 $ de la ministre Élaine Zakaïb
Un projet de Chaire en écologie industrielle pour stimuler l’innovation

Par Hélène Goulet

Le Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI) met de l’avant un projet de Chaire en écologie industrielle, dans le but de stimuler et développer l’innovation dans le cadre d’une approche de « résidu zéro » au sein des entreprises. 


Élaine Zakaib, Hélène Gignac, Jean-Marc Frayret et Fabienne Desroches.

« Cette chaire en écologie industrielle est l’un des projets phare de la nouvelle Technopole en écologie industrielle de Sorel-Tracy, reconnue depuis juin 2012 par Zone Québec Innovation, l’organisme qui regroupe les douze technopoles québécoises », s’est réjouie la directrice du CTTÉI, Hélène Gignac, lors d’un point de presse tenu le 25 mars au Cégep de Sorel-Tracy. 

Le CTTÉI souhaite faire connaître son intérêt à créer cette Chaire de recherche auprès d’un organisme subventionnaire, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG), a précisé Mme Gignac. 

Selon elle, ce projet serait unique et constituerait une première au Canada, par le fait que la Chaire de recherche serait autant reliée au niveau universitaire que collégial. Par le fait même, elle permettra aussi de former autant les techniciens (niveau collégial) et les ingénieurs (niveau universitaire) de demain grâce à cette nouvelle approche.

Contribution financière de la ministre Zakaïb 

La ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec et députée de Richelieu, Élaine Zakaïb, a salué ce projet en confirmant une contribution financière de 10 000 $ prise à même son fonds discrétionnaire. 

Pour la ministre, il s’agit là d’un projet avant-gardiste. « La création de cette Chaire confirme pour Sorel-Tracy son statut de Technopole en écologie industrielle », a-t-elle fait valoir, ajoutant que la région a su miser sur son passé industriel pour aller de l’avant dans le développement de ce créneau d’avenir. 

« La création de cette Chaire vise à la fois à développer ce concept novateur de verdissement de l’économie qu’est l’écologie industrielle, que les Français et les Chinois appellent l’économie circulaire, en raison de son approche de « résidu zéro », a-t-elle ajouté.  Cette approche permet de boucler la boucle en maximisant la réutilisation et le recyclage des résidus industriels. 

Le montant remis par Mme Zakaïb sera utilisé pour constituer le dossier de candidature à être présenté auprès du CRSNG, a pour sa part précisé Mme Gignac en présentant Monsieur Jean-Marc Frayret, professeur agrégé au département de génie industriel de l’École Polytechnique de Montréal, associé à la réalisation du projet de Chaire, qui participe à la mise sur pied de la Chaire de recherche. 

Selon M. Frayret, la création de cette chaire permettra de réaliser trois objectifs principaux : 

  1. Le développement d’outils pour aider les entreprises à être plus efficaces dans leurs pratiques de récupération et dans la manipulation des produits en fin de vie;
  2. Mise en œuvre d’un processus d’amélioration continue afin de créer des outils permettant la chasse aux inefficacités, afin de faire mieux et de mieux travailler et de « verdir les pratiques actuelles »;
  3. Le développement de la notion de symbiose industrielle entre entreprises et la recherche des facteurs facilitant cette symbiose, notamment dans les parcs industriels municipaux et régionaux.

Enfin, la Chaire fera également de façon plus large la promotion de l’écologie industrielle auprès du grand public, les particuliers étant eux aussi invités à contribuer à la protection de l’environnement en revalorisant divers objets. 

Pour sa part, la directrice générale du Cégep de Sorel-Tracy, Fabienne Desroches, estime que la conception de ce projet est innovante car elle permet d’inclure un volet de formation.  Selon Mme Desroches, il est heureux qu’à l’instar du niveau universitaire, le niveau collégial soit interpelé pour offrir une formation adéquate à tous les niveaux.  

Concrètement, l’implantation d’une Chaire en écologie industrielle permettra également, en plus de la recherche et de l’interaction avec les entreprises, d’offrir à des étudiants des stages en entreprise, ainsi que de locaux permettant la réalisation de projets conjoints de niveaux collégial et universitaire. 

« Un déchet n’est pas un déchet, il devient un sous-produit quand il peut être valorisé », a conclu Mme Gignac. Voilà ce qui résume en quelques mots le concept fondamental de l’écologie industrielle.

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