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mercredi 17 juillet 2013

HERBE À POUX : C’EST LE TEMPS DE PASSER À L’ACTION!

Longueuil, le 16 juillet 2013 – Les journées chaudes et sèches, particulièrement à partir de la fin du mois de juillet, sont parfois éprouvantes pour près d’un Montérégien sur cinq allergique au pollen de l’herbe à poux. Mais, savez-vous qu’en posant des gestes simples, vous pouvez contribuer à en réduire la présence dans votre environnement?

Vous pouvez diminuer de façon importante la quantité de pollen dans votre voisinage en coupant la pelouse et les herbes hautes sur votre terrain dès la mi-juillet, soit juste avant que la plante émette son pollen dans l’air. « Vous pourrez ainsi améliorer la qualité de vie des gens qui souffrent de ce qu’on appelle communément le « rhume des foins », souligne la directrice de santé publique, Dre Jocelyne Sauvé. Et pour être encore plus efficace, on répète la coupe une seconde fois, vers la mi-août ».

Arracher les plants qui poussent dans le potager, les plates-bandes et le long du trottoir ou de la bordure de rue proche de chez vous est une autre façon de compliquer la vie à cet indésirable. On reconnaît l’herbe à poux à son feuillage vert-grisâtre très dentelé qui ressemble à celui de la carotte et à ses fleurs jaunes regroupées en épis au sommet des tiges. Contrairement à l’herbe à puce qui provoque une réaction cutanée, on peut retirer ces plants à mains nues sans problème.

Une nuisance coûteuse
Selon une estimation de la Direction de santé publique de la Montérégie, le coût annuel du rhume des foins est évalué à plus de 33 millions de dollars dans la région seulement, en consultations médicales, en médicaments et en absentéisme au travail.

Des solutions au problème
L’allergie à l’herbe à poux est un problème de santé publique qui préoccupe de plus en plus d’acteurs dans la société : municipalités, ministère de la Santé et des Services sociaux et ministère des Transports, centres de santé et de services sociaux, l’Union des producteurs agricoles, Hydro-Québec, etc.

Une étude de la Direction de santé publique de la Montérégie, menée en 2011 à Salaberry-de-Valleyfield, a démontré qu’il était possible et peu coûteux de réduire significativement la quantité de pollen présent dans l’air grâce à une action simultanée des différents acteurs. Les résultats de cette étude sont disponibles sur le site www.santemonteregie.qc.ca/santepublique. Depuis, d’autres villes, dont Granby et Saint-Lambert, ont emboîté le pas. Les actions entreprises par les municipalités peuvent être renforcées par les actions individuelles, participant ainsi à l’amélioration de la qualité de vie de nos concitoyens.

Les changements climatiques
Les changements climatiques se traduisent par la hausse des températures et l'augmentation de la concentration du gaz carbonique (CO2) dans l’atmosphère. Leurs effets sur l'herbe à poux sont multiples. Par exemple, un plant d'herbe à poux produit aujourd'hui deux fois plus de pollen qu'il y a 100 ans. Par ailleurs, entre 1994 et 2002, la période d’émission de pollen s’est allongée de 33 % dans la région de Montréal, passant de 42 à 63 jours, les premiers gels arrivant plus tardivement à l'automne.
De plus, certains polluants de l'air rendent le pollen plus toxique. En effet, ces polluants fragilisent la surface des grains de pollen, ce qui facilite la sortie des protéines allergisantes dans le nez et les yeux. « Ces phénomènes laissent malheureusement présager que la présence de ce puissant allergène s’accentuera au fil des ans, impliquant une dégradation de la qualité de vie des personnes allergiques encore plus longtemps, ajoute Dre Sauvé, d’où l’importance de joindre nos efforts et de passer à l’action. »

Symptômes d’allergie au pollen de l’herbe à poux
En plus des symptômes connus comme les éternuements, la congestion nasale, la toux, les yeux larmoyants et les maux de tête, l’allergie à l’herbe à poux peut entraîner l’aggravation de l’asthme, perturber le sommeil et nuire à la concentration. Pour réduire les symptômes, les personnes allergiques peuvent diminuer leurs activités de plein air entre 7 h et 13 h les journées chaudes, sèches et venteuses, éviter de faire sécher leurs vêtements à l’extérieur ou de tondre elles-mêmes leur pelouse, se tenir loin des autres irritants (dont la fumée de tabac) et utiliser un climatiseur ou un système de filtration d’air au lieu d’ouvrir les fenêtres.

Pour de l’information additionnelle sur l’allergie à l’herbe à poux, consultez : www.santemonteregie.qc.ca/santepublique  et www.herbeapoux.gouv.qc.ca

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