LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : mercredi 17 juillet 2013 11:47

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mercredi 17 juillet 2013

Bilan du Festival de la gibelotte
« On est dans les nuages ! » - Laurent Cournoyer

SOREL-TRACY (Nelson Sergerie) - « On est dans les nuages! », lance d'entrée de jeu le directeur du Festival de la gibelotte, Laurent Cournoyer, dans une entrevue bilan de la 36e édition qui a pris fin samedi dernier.

« C'est au-delà de nos espérances. La température a été exceptionnelle. Les après-midi ont été plus tranquilles, mais les soirées étaient bondées comme on n'en a jamais vu », explique M. Cournoyer.

Plusieurs exposants présents depuis plusieurs années au festival ont mentionné avoir connu « leur meilleure année à vie ».

« On en est bouche bée d'avoir autant de commentaires positifs à tous les niveaux », dit le directeur général.

Succès financier et populaire

Simple Plan et Marc Dupré ont été les grandes stars de cette édition. Au moins 6000 personnes ont assisté au spectacle de Dupré vendredi dernier alors que la formation québécoise de l'heure sur la scène mondiale a attiré plus de 20 000 personnes sur le site, dont 8 000 tout autour de la grande scène.

« Il est clair qu'on a battu des records d'achalandage, même si tout n'est pas encore compilé », souligne M. Cournoyer.

L'an dernier, 2225 cartes d'accès avaient été vendues. Cette année, l'organisation a triplé les ventes. « La prévente a été excellente. On a vendu davantage de bracelets durant le festival », dit-il.

Le bilan financier ne sera dévoilé qu'à la fin d'août. « Mon feeling est positif. On est parti dans le rouge et notre objectif était de sortir du rouge. On ne s'attend pas à avoir des millions dans nos poches, mais je pense qu'on passe au VERT..., enfin ! », explique M. Cournoyer.

Programmation

« C'est la première fois à ma connaissance que l'on a zéro critique. On a tellement travaillé afin de plaire à toute la clientèle », explique le directeur général.

Selon l'organisation, les sondages effectués par la firme Watson recherche et marketing sur la fréquentation du festival permettent d'espérer une fréquentation dépassant les 200 000 personnes durant les neuf jours d'activités, ce qui représente un gain appréciable par rapport à la dernière étude menée il y a trois ans et qui avait démontré une fréquentation de 168 000 personnes.

Même la course à pied du festival a connu un succès monstre : 1964 coureurs ont participé à la course alors que l'organisation en attendait 1500. « Il y a eu beaucoup d'inscriptions de dernière minute. On a perdu un peu le contrôle », avoue M. Cournoyer.

Les organisateurs réviseront l'organisation afin de s'assurer que les débordements ne se reproduisent plus à tous les niveaux.

Serge Péloquin

Pour le directeur artistique Serge Péloquin, qui nous accordait une entrevue téléphonique, la satisfaction était bien ressentie dans sa voie, sans toutefois vouloir s'emballer trop vite.  Selon lui le Festival recueille ce qu'il a semé et les changements entrepris il y a deux ans, montre des signes plus qu'encourageants.  « On a mis de l'ordre les deux premières années, et cette année on a mieux exploité toutes nos idées. », évalue-t-il.

« Il fallait tout d'abord mettre le met (la gibelotte) à l'avant plan, lui redonner ses lettres de noblesse, et lui faire prendre des chemins différents.  Il fallait aussi réconcilier tous les gens d'affaires du centre-ville avec le Festival. On doit marcher ensemble et non envers et contre tous. On l'a vue, plusieurs tenanciers ont réussi à bien exploiter leurs terrasses, leurs bars, leurs propres scènes, tout en respectant nos demandes.  Il y avait de l'action et de la musique partout. Et finalement, redonner le Festival aux gens de la région, lui redonner sa fierté et la fierté d'y participer. »

Toujours selon Serge Péloquin plusieurs idées se sont confirmées efficaces depuis une couple d'éditions; la soirée TAPIS ROUGE est devenue populaire, les spectacles en salle ont attiré beaucoup, « ... au Christ Church, 200 personnes sont venues voir et entendre Louis-Jean Cormier.  La fameuse scène du marché faisait face à l'esplanade, et c'était toujours plein.  Le carré Royal avait des allures d'immense salle à manger ou l'on pouvait voir des spectacles à ciel ouvert, d'un peu partout dans le parc, en plus de se réunir et jaser entre nous. »

Sans vouloir dévoiler une partie de ce qu'il projette d'amener au Festival l'an prochain, M. Péloquin terminait en disant que l'équipe travaille sur l'image du Festival afin de toujours mieux l'exporter.  Il a également rappelé au SorelTracy Magazine que les trois directeurs; soit Laurent Cournoyer, Serge Péloquin et Martin Pelland en étaient à la première année d'un mandat de trois ans.

Avec la collaboration de Jean Doyon

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