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jeudi 19 décembre 2013

Plus de produits québécois dans le marché institutionnel

Québec, le 18 décembre 2013. – Dans le sillage de la Politique de souveraineté alimentaire, le vice-premier ministre et ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. François Gendron, a dévoilé ce matin les grandes lignes de la Stratégie de positionnement des aliments du Québec sur le marché institutionnel. Il a profité de l’occasion pour signer des ententes de collaboration avec deux distributeurs alimentaires, soit Colabor inc. et Gordon Food Service, ainsi qu’avec l’Association québécoise de la distribution de fruits et légumes dont les membres approvisionnent ce marché.

« Nous sommes bien conscients qu’il est parfois ardu pour nos PME de faire affaire avec le marché institutionnel. C’est un marché complexe avec des exigences légales qui ont bien souvent de quoi décourager le plus persévérant des entrepreneurs. C’est pourquoi, comme nous nous y étions engagés au moment du lancement de la Politique de souveraineté alimentaire, nous nous sommes rapidement mis à la tâche pour mettre au point cette stratégie qui offre les outils pour favoriser l’accès à cet important marché », a déclaré le ministre.

La Stratégie permettra notamment d’augmenter la place des aliments du Québec dans les établissements publics, tels les hôpitaux et les écoles, comme dans les établissements privés financés par l’État. Son déploiement, qui mettra à contribution plusieurs ministères et organismes, sera appuyé par une enveloppe budgétaire de cinq millions de dollars au cours des trois prochaines années.

« Le marché institutionnel, ce sont des retombées de plus de 1,2 milliard de dollars annuellement. Il représente donc des occasions d’affaires intéressantes pour les entreprises bioalimentaires québécoises et un terreau fertile pour la prospérité économique du Québec. Je suis très confiant que les établissements de toutes les régions du Québec mettront la main à la pâte pour assurer le succès de cette stratégie », a tenu à ajouter M. Gendron.

Les objectifs poursuivis par la Stratégie

Dix-neuf moyens d’action sont clairement définis dans la Stratégie qui se déploie selon quatre grands objectifs :

• Former, préparer et accompagner les entreprises afin de les aider à qualifier et à adapter leur offre de produits pour qu’elle réponde aux besoins des établissements publics;
• Permettre aux établissements publics d’identifier plus facilement les produits certifiés par l’organisme Aliments du Québec;
• Aider les entreprises à positionner leurs produits afin de les rendre plus distinctifs en matière de développement durable et ainsi de mieux répondre à la demande d’approvisionnement durable des établissements et organismes publics;
• Rapprocher les entreprises d’ici des acheteurs des établissements publics et des distributeurs alimentaires en favorisant la création d’occasions d’affaires.

La mise en œuvre de la Stratégie

Outre la signature d’ententes de collaboration, la Stratégie privilégie également une approche qui tiendra compte des particularités et des réalités propres aux 17 régions du Québec. Ainsi, d’ici le 31 mars 2014, dans chacune des régions du Québec, des organismes de concertation auront le mandat de conclure des ententes de collaboration avec les établissements de leur territoire. En vertu de ces ententes, ces organismes s’engageront à préparer et à déployer des plans d’action dont la réalisation pourrait bénéficier d’une aide financière du MAPAQ.

« Des ententes d’approvisionnement sont déjà en vigueur au Québec entre des établissements et des regroupements d’entreprises agroalimentaires, notamment dans la Chaudière-Appalaches et en Montérégie. Nous voulons nous inspirer de ces exemples et les multiplier à la grandeur du Québec. Non seulement cela nous donne un gage de qualité, mais c’est aussi une façon tangible de tendre vers la souveraineté alimentaire », a indiqué M. François Gendron.

Par ailleurs, le gouvernement du Québec accompagnera les entreprises pour démystifier le processus des appels d’offres et pour leur permettre d’accéder plus facilement au marché institutionnel.

« Cette stratégie vient s’ajouter à de nombreuses autres mesures annoncées au cours de la dernière année dans l’élan de la Politique de souveraineté alimentaire. Je crois que maintenant nous avons entre les mains un plan de match gagnant! Nos aliments du Québec ont tout pour répondre aux attentes de cet important marché et nous amorçons aujourd’hui un virage majeur qui, j’en suis convaincu, sera payant pour notre industrie bioalimentaire et pour l’économie du Québec », a conclu le ministre.

Rappelons qu’avec des investissements de 2,3 milliards de dollars et une demande alimentaire annuelle de près de 34 milliards de dollars qui soutient 475 000 emplois, l’industrie bioalimentaire est un moteur puissant de l’économie du Québec.

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