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dimanche 21 octobre 2012

Projet de rénovation de la salle Georges-Codling et du 28, rue du Roi
Publicité du Sorel-Tracy Express du mardi 16 octobre 2012 page 11

par Philippe Drolet, architecte

Messieurs,

Nous avons pris connaissance d’une publicité dans le journal local cité en rubrique, et cette dernière nous force à intervenir. Cette publicité semble vouloir effectuer des parallèles entre certains projets sur lesquels nous avons travaillés et mettre en doute celui que nous dirigeons depuis plus de deux (2) ans, soit la rénovation de la salle Georges-Codling et du 28, rue du Roi à Sorel-Tracy.

Expertise
Nous désirons vous rappeler que possédant plus de 20 ans d’expérience en construction, nous connaissons bien, certains projets qui ont été indiqués dans cette publicité, mais aussi plusieurs autres projets de grande envergure, dans diverses municipalités du Québec.

Tel que nous vous l’avons présenté à maintes reprises et diffusé publiquement, plusieurs projets planifiés au début des années 2000 à 2005 ont eu des hausses de coûts faute de planification adéquate. (Voir article : Hebdos régionaux, Montérégie, du 28 septembre 2012)

Rigueur
Le projet de la salle Georges-Codling et du 28, rue du Roi a été planifié de façon rigoureuse et professionnelle comme en fait foi l’annonce ministérielle (MCCCF) de l’été dernier confirmant le montant de 5.2 M$ du gouvernement provincial. La justesse de la planification établie et définie dans le programme de construction, met en relief une méthode de travail, garante de succès, puisque nous l’avons utilisée lors d’une démarche similaire à la vôtre, soit pour le nouveau Monastère des Moines d’Oka, maintenant établi à St-Jean-de-Matta.

Écoute
Nous tenons également à préciser que vous nous avez clairement exprimé que le coût de projet établi à 8 M$ servira de mesure décisionnelle incontournable pour la réalisation de votre projet. Ce qui est déjà inscrit dans le programme de construction de votre projet et qui servira de guide de référence lors des phases de réalisation.

Pratique exemplaire
Nous tenons actuellement plusieurs activités de diffusion de façon exemplaire en matière de projet d’architecture. Cette démarche a été établie afin d’aider le public à obtenir plus d’informations sur le projet (Présentations publiques, questions-réponses aux citoyens, entrevues téléphoniques).  Nous sommes surpris toutefois de constater qu’il y a peu de participants aux présentations publiques et que des informations inadéquates circulent sur le projet.

Soulignons ici, la nature de certains messages publics :

 La banalisation de l’annonce de 5.2 M$ du MCCCF et des 6.4 M$ de subvention accumulés à ce jour;
 La banalisation des études préparatoires et de la planification effectuées à ce jour;
 La divulgation d’énoncés improvisés en matière de construction;
 La négation du respect des règles de l’art en matière de construction au Québec;
 La minimisation de l’impact budgétaire d’un changement de vocation;
 La mauvaise (ou absence) de lecture urbaine du contexte spécifique du centre-ville existant;
 La divulgation d’informations partielles et dénudées de leur contexte;
 La banalisation des impacts financiers d’un recommencement des étapes déjà franchies.

Sur ce dernier point, il nous apparaît totalement loufoque d’évoquer de recommencer une telle démarche ou de prétendre à la facilité d’un tel exercice dans un contexte financier qui semble difficile. Il faut avoir peu d’expérience en la matière pour prétendre sur de simples paroles qu’un financement est facile à refaire et peu coûteux.

À cet effet, les travaux encourus pour le projet à ce jour cumule des dépenses de près de 1 M$, sans comptabiliser tout le travail administratif des organismes que vous représentez, soit la Ville de Sorel-Tracy et Azimut diffusion ainsi que les bailleurs de fonds qui ont participé à la démarche.

Nous tenons à vous rappeler que les travaux de la rénovation du 28, rue du Roi, pour être maintenus selon les règles de l’art en matière de construction se chiffrent actuellement à près de 1.65 M$. Ces travaux sont attribuables à la vétusté du bâtiment, pour un bâtiment centenaire et faisait partie de votre patrimoine collectif sur lequel vous vous devrez intervenir dans les prochaines années.

En terminant, il faut également avoir une version restreinte de la construction pour prétendre qu’une seule personne peut être responsable de la réalisation d’un tel projet.  Plus d’une dizaine de professionnels ont travaillé à la planification de votre projet et à l’élaboration de son budget et ce nombre sera largement dépassé pour la réalisation de la construction.

Nous tenons à vous rappeler que plusieurs municipalités seraient fiers de voir la réussite actuelle, soit d’avoir réussi à confirmer à ce jour près de 80 % du financement d’un tel projet, soit 6.4 M$ de dollars.

Nous vous soulignons que nous tiendrons, pour une deuxième fois, une présentation sur l’établissement du budget de projet, le mardi 23 octobre prochain entre 17h et 19h au rez-de-chaussée du 28, rue du Roi le tout suivie d’une visite commentée des lieux. Espérons que les citoyens désirant réellement discuter du projet soient présents!

Écoute, professionnalisme et travail de rigueur ont toujours guidé notre travail et nous espérons que cette attitude vous permettra de mener à terme votre projet.

Philippe Drolet, architecte
Gestionnaire de projet
Rénovation de la salle Georges-Codling et du 28 rue du Roi


Extrait du Questions-Réponses 2 disponible sur le site d’Azimut diffusion

Question 11
Pouvons-nous obtenir la garantie que le budget de 8 M$ ne sera pas dépassé?

Réponse 11

Le budget de construction a été établi de façon rigoureuse par plusieurs professionnels en phase de planification. De plus, le donneur d’ouvrage, a clairement exprimé que le coût de 8 M$ est maintenant, un coût objectif : c’est-à dire, qu’il servira de mesure décisionnelle prédominante sur la portée des travaux envisagés actuellement.

Question 12
Pourquoi plusieurs projets culturels, (Salle de spectacle de Rimouski, Salle de spectacle de St-Hyacinthe, Théâtre du Vieux-Terrebonne), ont présenté des hausses de coûts de projet?

Réponse 12

Plusieurs projets culturels du début des années 2000 à 2005 environ ont présenté des hausses de coûts, parce qu’à l’époque il y avait peu d’études de planification des projets avant leur réalisation. À la lumière de ces expériences le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, a exigé des études de planification beaucoup plus exhaustives (le programme de construction) avant d’accorder le financement des projets, afin de s’assurer que la portée des travaux de construction et le budget de construction seraient bien planifiés et ce, de façon réaliste.

Question 13
Pourquoi le projet est passé d’un budget de 4 M$ à 8 M$?

Réponse 13

D’abord, le projet initial de la rénovation de la salle Georges-Codling n’incluait pas suffisamment de contingences (réserves pour les imprévus) et de montants pour couvrir l’indexation des coûts. De plus, le projet initial n’incluait pas la rénovation de l’enveloppe du 28, rue de Roi. Également, comme plusieurs frais (honoraires professionnels, contingences, etc.) sont établis en termes de pourcentage sur le coût des travaux le budget de projet a dû être réajusté en conséquence.

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