Les cas de maladie mentale à la hausse

Chaque jour, les policiers en devoir au poste de la SQ Pierre-De Saurel vont recevoir en moyenne 1,6 appel provenant d’une personne aux prises avec des troubles mentaux qui, dans certains cas particuliers, peut être dangereuse pour elle-même ou son entourage.

C’est ce que les journalistes ont appris lors de la conférence de presse dévoilant le rapport annuel des activités 2011-2012 de la Sûreté du Québec sur le territoire de la MRC.

Autrement dit, 6 % des appels sont liés à des gens souffrant de maladies mentales. La moitié, soit 3 % des appels nécessiteront un transport à l’hôpital.

« Notre but, c’est de diminuer les visites au centre hospitalier et d’implanter un programme dans lequel une personne ressource sera disponible 24 heures sur 24. Celle-ci proviendrait peut-être d’un organisme affilié au CRSSS. Nous travaillons là-dessus », a indiqué M. Bouchard.

Dans la région de Salabarry-Valleyfield, un projet-pilote a été signé en mai dernier entre trois organismes, dont un centre de prévention suicide. Des intervenants sont donc disponibles en tout temps pour accompagner les policiers lorsqu’ils interviennent auprès d’une personne représentant un danger pour elle-même ou pour autrui. Ce projet fait suite à l’adoption de la loi P-38 adoptée le 1er juin 1998.

Nouvelle arrivée
Au cours de la conférence de presse, M. Bouchard a présenté la nouvelle adjointe à la gendarmerie, soit le lieutenant Isabelle Lebeau. Celle-ci remplace Maxime Tremblay, devenu directeur du poste de la SQ dans la région du Haut-Richelieu soit à Lacolle.

Mme Lebeau a travaillé auparavant dans les régions de Vaudreuil, Baie-Comeau, Oka, Saint-Sauveur. Elle a même travaillé pendant 9 mois en Haïti. Depuis trois ans, elle dirigeait le poste de la SQ à Maniwaki.

De gauche à droite, la lieutenante Isabelle Lebeau, la nouvelle adjointe à la gendarmerie, le capitaine André Bouchard et directeur du poste de la SQ dans Pierre-de Saurel et Lucie Poirier, agente de relation avec les communautés.