Élaine Zakaïb parle d'économie et de création d’emplois durables

(STM) - La candidate du Parti Québécois dans Richelieu, Élaine Zakaïb, faisait hier sa première conférence de presse, à son local électoral du centre-ville du Vieux Sorel, et dès le départ on pouvait se rendre compte que l'économie est un enjeu important de sa campagne électorale.

« Ma première priorité pour la région sera le développement économique de la région, parce que selon moi, l'économie est au centre de tout le développement, et qu'il faut d'abord créer de la richesse pour pouvoir la partager. », déclarait-elle d'entrée de jeu.

Elle a soutenu qu'il faut compter autant sur les PME et l'économie sociale que sur les grands employeurs pour développer une région, ce qu’un gouvernement du Parti Québécois fera, assure-t-elle, le passé étant garant de l'avenir.

« Tous se rappellent encore des 21 millions de dollars que Sylvain Simard est allé chercher, qui nous ont permis de réaliser de grandes choses et nous ont redonné confiance en nous-mêmes. Que Pauline Marois ait choisi la région pour annoncer, à mes côtés, la Banque de développement économique du Québec confirme qu'il y aura une phase deux à la relance du comté. Le développement économique, c'est ma force; avec l'élection d'un gouvernement du Parti Québécois, cela deviendra la nôtre. Il faut créer de l'emploi, en misant sur les PME et la diversification, pour que l'exode des jeunes, ce soit bientôt chose du passé. »

Pour celle qui aspire à devenir la première femme député de Richelieu, la région a les atouts sur lesquels il faut miser: l’écologie industrielle, l’agro-alimentraire, l’économie sociale et le tourisme.

« La récente reconnaissance de la région Pierre-De Saurel à titre de Technopole en écologie industrielle nous ouvre l'avenir. Le Centre de transfert technologique en écologie industrielle est passé maître dans l'art de développer, à partir des rejets industriels de nos usines, des produits de toute sorte. Ce ne sont plus des déchets mais des matières premières. Se rend-on seulement compte de la révolution que cela annonce et qui se prépare ici, chez nous? Sorel-Tracy se rend-elle compte qu'elle pourra aider la planète? Il faut résolument soutenir les recherches menées au CTTEI et s'assurer que des entreprises naissent chez nous pour manufacturer et commercialiser les produits qu'il développe. »

« En matière d’agriculture, notre région est le jardin du Québec. Nous y retrouvons les plus belles terres, les plus riches. Il faut que les petites fermes familiales puissent survivre et cohabiter avec les plus grandes. Les agricultrices et les agriculteurs peuvent compter sur ma foi en leur travail et mon appui à leur cause. Pour soutenir l'agriculture et l'élevage, plusieurs voies sont possibles, notamment encourager l'achat local et développer des produits de niche, des produits du terroir, des produits avec un label. Je souhaite épauler le commissariat agricole et le CLD dans cette voie.»

« L’économie sociale, souvent négligée par les fonds d’investissement, a pourtant des racines profondes dans la région et recèle un extraordinaire potentiel. J'ai rencontré, au cours de ma pré-campagne, Jacinthe Sirois, qui a donné vie au Recyclo-Centre. Elle a un projet plus qu'inspiré d'entreprise pour recycler les déchets électriques et électroniques, un projet qui donnerait du travail à des gens qui ont de la difficulté à en trouver et qui attirerait même chez nous une coentreprise française également créatrice d’emplois. Je rage que madame Sirois se bute à un problème de financement que la Banque de développement économique du Québec pourrait résoudre. »

«Quant au tourisme, on pourrait certainement l’exploiter davantage. Là encore, ce ne sont pas les idées qui manquent pour mettre en valeur le Fleuve, les 103 îles de Sorel ou les magnifiques paysages ruraux. Des projets comme celui de l’Écomonde devraient pouvoir trouver du financement public. »

« Tous ces projets et d’autres encore pourraient soit voir le jour ou prendre de l’expansion grâce à la Banque de développement économique du Québec. Et ce développement passe aussi par un réseau routier mieux adapté, soit le prolongement de l'autoroute 30 jusqu'à la route 122. Je demeure réaliste: je n'envisage pas que la 30 puisse être prolongée en autoroute traditionnelle mais qu'au moins une nouvelle voie rapide parte de Sorel-Tracy jusqu'à la 122 ce qui implique la construction d'un nouveau pont à Yamaska. Il faut choisir nos combats et je me ferai forte de convaincre ma chef de la justesse de celui-là », a conclu la candidate du Parti Québécois.
Une belle manifestation d'appui

Le bulletin de candidature d’Élaine Zakaïb en vue de l'élection du 4 septembre a été déposé hier après-midi au bureau du directeur du scrutin. Il a été rempli en un temps record, samedi, suite à une invitation lancée sur sa page Facebook, un courriel aux membres et des appels téléphoniques.