Visite de Pauline
Marois à Sorel-Tracy
Élaine Zakaïb jouera un rôle
important au PQ
SOREL-TRACY
(Annie Bourque), 3 août 2012 -
De passage dans
notre région ce matin, la chef
du Parti Québécois Pauline
Marois a laissé entendre que si
Élaine Zakaïb est élue, cette
dernière occupera un rôle
significatif au sein de sa
formation.
Au cours d’une rencontre avec la
presse régionale, dans l'autobus
même de la chef du parti
Québécois, Mme Marois a précisé
que la candidate péquiste dans
Richelieu, originaire de la
région, revient avec une
expertise, des connaissances et
des compétences extraordinaires.
Avant de se lancer en politique,
Mme Zakaïb occupait depuis 2004,
le poste de présidente et
directrice-générale des fonds
régionaux de solidarité FTQ.
«Elle
va sûrement jouer un rôle
important dans mon équipe»,
a précisé Mme Marois, sans
élaborer davantage.
«Depuis
quelques semaines, nous
annonçons à tous les deux ou
trois jours des candidatures de
qualité. J’aurai donc une équipe
extraordinaire», a
ajouté Mme Marois qui paraissait
en très grande forme.
Quant à Élaine Zakaïb, elle a
avoué qu’elle prendra les
responsabilités que voudra bien
lui confié la chef du PQ.
«Moi,
dit-elle, je vais carburer à
tous les jours à travailler au
développement des régions du
Québec. La Banque de
développement économique du
Québec
(voir autre texte)
va faire ce qu’on n’a jamais
fait jusqu’à maintenant, soit
soutenir le démarrage
d’entreprises.»
La candidate péquiste soutient
que ce nouvel outil est un
besoin pour la région.
«Nous
ne pouvons pas être
mono-industrielle. Il faut créer
de nouvelles entreprises. C’est
ce programme-là du PQ qui
m’emballe», a dit la
candidate péquiste.
Aura-t-elle le ministère des
régions?, a suggéré la
représentante du SORELTRACY
MAGAZINE.
«Vous
ne pouvez présumer de rien.
Chose certaine, Mme Zakaïb
jouera un rôle significatif»,
a ajouté en riant Mme Marois.
Encore le PQ?
Les gens du comté de Richelieu
vont-ils réélire le PQ avec
l’arrivée d’un nouveau visage?
Mme Marois affirme ne pas
s’inquiéter pour la suite des
choses.
«Rappelez-vous Sylvain
Simard, un intellectuel de
Gatineau. Les gens l’ont adopté
et aimé. Ils sont tristes qu’il
s’en aille. Hélène a grandi ici.
Elle a étudié au Québec et à
l’étranger. Elle a assumé des
fonctions importantes au sein du
Fonds de solidarité du Québec.
Elle revient chez elle
finalement.»
Sur les CPE : Un enfant, un
place
Une rumeur laisse entendre que
le réseau des garderies pourrait
être augmenté jusqu’à 10 $ par
jour. Quelle est la position du
PQ? «On
n’a pas l’intention d’augmenter
les tarifs. On a l’intention de
compléter le réseau des CPE
(Centres de la petite enfance).
C’est complètement inéquitable
en ce moment. Les gens paient
tous le même niveau d’impôt
selon nos revenus. Quand il n’y
a pas de place, on ne peut pas
les inventer», a
indiqué Mme Marois.
La chef du PQ veut favoriser le
développement des CPE, un
endroit où il y a des programmes
éducatifs.
«Je ne dis pas qu’il n’y a
pas de bons programmes dans les
garderies privées. Un enfant,
une place, ce sera une réalité
sous un gouvernement du Parti
Québécois», a-t-elle
promis.
Sur les
urgences
Que répond-elle à la promesse du
candidat de la CAQ, le Dr.
Gaétan Barrette de réduire le
temps d’attente à zéro dans les
urgences sous prétexte que son
parti n’a pas les mains liées
avec des syndicats.
«Je ne
promettrai pas ça. Notre
engagement va permettre de
désengorger les urgences. On va
le faire progressivement.»
«J’en
ai assez des promesses non
tenues. M. Charest a promis que
le problème des urgences serait
terminé et le lendemain de son
élection, la situation a
empiré.»
Mme Marois connaît la situation
de l’urgence à l’Hôtel-Dieu.
«Il y a eu une légère
amélioration, mais il y a encore
16 heures en temps d’attente sur
les civières. Disons que
j’aurais une petite gêne si
j’étais le docteur Barrette.»
La maternelle à quatre ans
La chef du PQ a précisé sa
position au sujet de
l’éventuelle implantation de la
maternelle dès l’âge de quatre
ans.
«Cela se fera sur une base
volontaire dans les milieux
défavorisés. Les commissions
scolaires qui le souhaitent
pourront l’implanter. C’est
important. Les études concluent
que plus on intervient tôt dans
la vie d’un enfant, plus cela
lui permet d’éviter des échecs
et de réussir plus tard.»
Mme Marois croît que 10 000
enfants pourraient être
concernés par ce programme.
«Nous
espérons en atteindre 5000»,
affirme-t-elle.