LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : samedi 25 août 2012 16:07

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NÉCROLOGIE

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samedi 25 août 2012

L'indépendance, c’est maintenant qu’il faut la faire

Jean-Martin Aussant dénote le fait qu'il y a défaillance démocratique quand nos lois nous sont imposées par un autre gouvernement que le nôtre. Il y a défaillance démocratique quand nos impôts sont perçus et gérés par un autre gouvernement que le nôtre. Il y a défaillance démocratique quand les traités internationaux qui nous lient aux autres nations du monde nous sont imposés par un gouvernement qui n’est pas le nôtre. Lois, impôts, traités (L-I-T) : le Québec doit faire son LIT.

Pourquoi dis-je que le gouvernement fédéral n’est pas le nôtre? Tout simplement parce que ce gouvernement, celui du Canada, est mathématiquement élu aux trois quarts par des gens qui ne vivent pas au Québec, ne connaissent pas le Québec, et ne viennent pratiquement jamais au Québec. Le peuple du reste du Canada que ce gouvernement représente n’est ni moins bon, ni meilleur que nous, seulement et simplement, il n’est pas nous.

Faites donc le test suivant avec un ami fédéraliste ou indécis. Choisissez la moitié de ses vêtements chaque matin, que ça aille ou pas en taille et en couleurs avec ce que lui a choisi pour l’autre moitié de son corps. Choisissez la moitié de ce qu’il y aura dans son assiette au déjeuner, au dîner, au souper, que ce soit digeste ou pas avec ce que lui aura choisi dans l’autre moitié de l’assiette. Choisissez la direction que son pied droit prendra quand il voudra marcher, même si c’est en sens inverse de ce que lui a décidé pour son pied gauche, quitte à lui faire faire un grand écart plutôt inconfortable.

Et n’oublions jamais, mes amis, que tout ce que le Québec peut réaliser comme simple province d’un autre pays, un Québec souverain le pourra aussi. À l’inverse, il y a tellement de chose que nous pourrions faire, comme pays souverain, que notre statut provincial nous empêche de faire.

Michaël Rocheleau en arrive à la conclusion qu'il est grand temps que nous nous assumions en tant que peuple et que nous prenions notre avenir en main. Nous sommes rendus là : la souveraineté, c’est maintenant qu’il faut la faire. Du fond du cœur, merci à vous d’y travailler avec Option nationale.

Michaël Rocheleau

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