Un plan vert contre le plan Nord

Lundi 6 août, la candidate Marie-Ève Mathieu s’est rendue à Montréal pour assister à deux conférences de presse. La première était la sortie des Profs contre la hausse qui lançait un manifeste ayant recueilli environ 2000 signatures de professeurs de plusieurs nationalités. Ces derniers s’insurgent contre la loi 12, laquelle légifère à propos des conditions d’enseignement lors de la rentrée forcée censée se produire la semaine prochaine et restreint l’exercice de certains droits, dont celui de liberté d’association. Les professeurs ont signifié qu’ils entendaient respecter le vote de grève des étudiants, qu’ils choisissent de revenir en classe ou de continuer la grève.

Ensuite, la candidate, en compagnie des deux porte-parole de Québec solidaire et de cinq autres candidats, a présenté aux médias le Plan vert de Québec solidaire. Ce plan est un ambitieux projet d’électrification des moyens de transport collectif. Ce plan permettrait de créer 166 000 emplois. Selon Françoise David : « Contrairement au Plan Nord de Jean Charest, notre Plan vert profitera à tout le monde. Il permettra de créer des emplois stables et bien rémunérés, tant pour les femmes que pour les hommes, et d'améliorer les conditions de travail dans tous les secteurs de notre économie ». En plus, ce projet rendrait inutile le recours aux énergies sales comme le gaz et le pétrole de schiste.

Ces deux activités peuvent sembler dissemblables au premier regard, mais elles participent pourtant toutes les deux de la même logique : un souci de respecter la volonté démocratique des citoyens, valeur à laquelle tient beaucoup la candidate. En effet, respecter le droit de grève d’une portion importante de la population, de même qu’entendre le refus de citoyens d’abandonner leurs terres aux entreprises gazières démontre que Québec solidaire est à l’écoute des divers mouvements sociaux agissant dans la sphère publique.

Marie-Ève Mathieu, candidate de Québec solidaire Richelieu