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jeudi 08 septembre 2011

Sylvain Simard réitère son appuie à Pauline Marois
« La population attend d’un parti politique qu’il soit uni !»
- Sylvain Simard

Fidèle à son habitude, à chaque rentrée parlementaire, le député de Richelieu à l’Assemblée nationale Sylvain Simard rencontre les membres de la presse régionale.

Lors d’un entretien privé qui s’est tenu avec trois journalistes, M. Simard a fait le point sur les  nombreuses défections qui ont secoué le Parti québécois.

L’actuel critique en matière du Conseil du trésor a vécu huit ou neuf crises au sein du PQ au cours de sa carrière. «Il y a un degré qu’on ne devrait pas dépasser. Des gens sont partis non pas seulement pour une question de principes, mais aussi pour des ambitions personnelles», a dit M. Simard en faisant clairement allusion au député de Borduas Pierre Curzi.

Le député de Richelieu a réitéré son appui indéfectible envers la chef du PQ, Pauline Marois, qui a obtenu en avril dernier un vote de confiance 93% soit un record historique. «J’espère qu’elle va poursuivre sa carrière politique. Je serai derrière elle. Elle va en ressortir plus forte qu’elle ne l’a jamais été. C’est un test difficile qui demande du courage. Elle a plongé en elle-même et trouvé les ressources nécessaires.»

M. Simard admis que le sujet de la souveraineté n’est pas au cœur des préoccupations de la vie quotidienne des gens de son comté. «Ils s’inquiètent davantage du coût élevé de la vie qui augmente sans cesse, des vrais problèmes comme de la persévérance scolaire, de la drogue ou de la violence à l’école, de leur emploi ou de la santé. Ici, à l’Hôtel-Dieu, la moyenne d’attente à l’urgence est de 22 heures et demi. Nos querelles internes sont loin de leurs préoccupations.»

Que pense-t-il des déclarations de Atim Léon, le président démissionnaire du PQ de Montréal Centre qui estime que le PQ est en train de foncer dans un mur électoral historique. M. Léon prévoit qu’à peine quatre ou cinq députés seront élus lors du prochain scrutin.

«À l’été 2002, on nous prédisait l’élection de deux députés et  44 d’entre-nous ont été élus au printemps 2003. Si Mme Marois tient bien le gouvernail, c’est à nous de mériter la confiance des citoyens. »

«Personne n’a intérêt de voter pour des gens qui se chicanent. La population attend d’un parti politique qu’il soit uni.»

L’éducation: une priorité

M. Simard a souligné que la principale richesse des Québécois est l’éducation. «Il faut revaloriser la profession de l’enseignant. Il faut les payer mieux», a-t-il ajouté.

Sur l’abolition des commissions scolaires, M. Simard a mentionné qu’il n’est pas un défenseur de cette structure administrative. «Cependant, avant de faire un geste qui pourrait être perturbateur pour des générations à venir, pensons-y. Par quoi veut-on les remplacer?»

«Voudriez-vous que cela revienne dans les mains de fonctionnaires d’une municipalité comme Longueuil ou d’une armée de fonctionnaires à Québec? Il faut réinventer la structure sans jouer à l’apprenti-sorcier.»

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- Sylvain Simard

8 septembre 2011

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