Soirée-bénéfice pour 30e anniversaire du Centre communautaire Notre-Dame

Une grande soirée-bénéfice aura lieu le 15 octobre prochain à la salle Saint-Pierre du Centre Desranleau, situé au 71 rue Ramezay à Sorel.

L’événement soulignera le 30e anniversaire du Centre communautaire Notre-Dame qui, jumelé depuis juin 1980, avec le Centre Desranleau abritent plus d’une trentaine d’organismes à but non lucratif.

Chantal Brais, directrice du Centre communautaire Notre-Dame, Ghislaine Cournoyer,. présidente du conseil d'administration de l'organisme, le député fédéral Louis Plamondon, président d'honneur de la soirée du 30e anniversaire et la trésorière de l'organisme et conseillère municipale Dominique Ouellet.

«À l’occasion du 30e anniversaire, il y aura un menu gastronomique de quatre services avec les produits du terroir préparé par le chef Manuel Lamarre de Confort-Chef. Le prix du billet est de 100$ », explique Dominique Ouellet, trésorière de l’organisme et conseillère municipale de Sorel-Tracy.

À la conférence de presse de jeudi matin, les journalistes pouvaient voir deux anciens adversaires politiques Ghislaine Cournoyer, ancienne candidate libérale sur la scène fédérale qui est maintenant aujourd’hui, présidente du conseil d’administration du Centre communautaire Notre-Dame.

Le président d’honneur de la soirée bénéfice est le député du Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour Louis Plamondon qui était ironiquement, le président fondateur du centre communautaire Notre-Dame, il y a 30 ans.

«À l’époque, j’étais président de la Chambre de commerce. Nous étions une cinquantaine de personnes qui ne voulaient surtout pas qu’on démolisse la bâtisse.»

La petite histoire

Pour les férus d’histoire, rappelons que le Centre Notre-Dame est situé sur le site d’une ancienne école qui fût démolie en 1934. Quant au centre Desranleau, il était auparavant une salle paroissiale jusqu’en 1963, pour devenir l'École primaire MGR Desranleau, qui fut très achalandée à cette époque.  Il fut plus tard converti en centre communautaire en 1980 afin de répondre aux besoins aux organismes du milieu à la recherche de locaux abordables. En 1995, le député de Richelieu Sylvain Simard est devenu le premier locataire.

M. Plamondon, avec sa verve habituelle, a raconté qu’il était à l’extérieur quand on l’a proposé pour devenir président du centre communautaire Notre-Dame. «On dit oui sans trop savoir pourquoi. J’ai appris à découvrir des gens comme M. Cadorette, un ancien candidat du parti communiste avec qui je prenais une bière parfois après les réunions.»

Lui-même et de nombreux bénévoles dont Claudette St-Martin, aujourd’hui décédée, ont effectué au cours des années de nombreux travaux de nettoyage ou de peinture. «J’ai côtoyé des gens extraordinaires comme M. Lepage qui s’occupait d’aller chercher des subventions. Il disait: je vais aller voir tel haut-fonctionnaire. Je le connais. Occupes-toi pas des ministres. On recevait toujours les subventions», ajoute M. Plamondon qui s’est dit honoré d’être le président d’honneur de cette soirée bénéfice.

«Ces deux bâtisses, mentionne-t-il, appartiennent aux citoyens. Il faut continuer ce travail indispensable que font ces deux résidences dans un contexte d’implication du milieu.»

Objectif

Déjà une centaine de billets sont vendus. On s’attend à la venue de 176 convives. Des billets au coût de 100$ sont en vente dans les deux bureaux de comtés respectifs, des membres du conseil d’administration ou de Chantal Brais, directrice générale. On peut la joindre au 450-743-2223.

L’objectif est de recueillir entre 6000$ et 10 000$ qui va permettre de boucler le budget de fonctionnement des deux centres communautaires.

M. Plamondon a tenu à rappeler la vocation culturelle du Centre Desranleau. De nombreux spectacles de chant ou de danse ont eu lieu à l’intérieur de ses murs. Aujourd’hui, on y reçoit des gens qui pratiquent la danse en ligne ou y tiennent des cliniques de soccer.

«Nous voulons garder notre caractère social ou notre mission, soit de fournir des locaux à des prix abordables», a expliqué Chantal Brais.

Des organismes comme L’Ardoise, le Passeur, L’Orienthèque ont commencé leur mission au Centre Desranleau.

Interrogé par la représentante du Sorel-Tracy Magazine sur le coût de chauffage, Chantal Brais a finalement admis qu’il en coûtait 90 000$ en frais de chauffage. Ce montant couvre la facture d’électricité et de gaz naturel.

N’y aurait-il pas moyen de faire pression auprès d’Hydro-Québec afin d’obtenir un tarif préférentiel pour les organismes communautaires?, a-t-on demandé. Sans vraiment répondre à la question, M. Plamondon a dit douter de la pertinence d’Hydro-Québec de commanditer parfois de grands spectacles.

La conférence de presse s’est rapidement achevée sans épiloguer davantage sur cet épineux sujet…