LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : samedi 06 mars 2010 14:21

13 500 pages par jour

LE VIDSAC

NÉCROLOGIE

NOUS JOINDRE

samedi 06 mars 2010

Le Festival s'entend avec les commerçants !
Il y aura des groupes et de l'animation dans les rues du Vieux-Sorel, pendant le Festival
PAR JEAN DOYON

Lors d’une récente réunion du Festival de la gibelotte, les membres du conseil d’administration ont accepté de financer conjointement avec les commerçants l’animation dans les rues. L’objectif de cette démarche est d’assurer une animation continue dans les rues lors de l’édition 2010 du festival.

C'est ce qu'a appris le SorelTracy Magazine en début de semaine. En gros, c'est le retour, tant attendu, des groupes et des artistes sur les scènes extérieures des tenanciers qui avaient l'habitude de monter des spectacles depuis plusieurs années dans le Vieux-Sorel. L'an dernier, plusieurs festivaliers s'étaient plaints de la disparition de ces "animations", qui, au fil des années, étaient devenues un incontournable du festival sorelois.

Ce n'est pas d'hier qu'il y a un dialogue de sourds entre les marchands du Centre-ville du Vieux-Sorel (CVVS) et le Festival de la gibelotte. D'un côté, les tenanciers demandaient que leurs spectacles fassent partie de la programmation du Festival, donc de l'aide du Festival pour financer les artistes, et de l'autre le Festival voulait que ça lui rapporte de dépenser pour ces spectacles.

« On a rencontré les gens tôt en automne 2009, et ensemble on a fait un post mortem avec tous les marchands du CVVS, expliquait Sylvio Bouchard, président du Festival de la gibelotte. On a formé un comité pour parler, débattre, et trouver des solutions. Étant donné qu’eux n'étaient pas capables de tout supporter, puisque nous on vend "les consommations" dans les rues, on a donc décidé ensemble de faire un partage de coût de 50/50 pour ces spectacles. Il a été aussi entendu que de 21h à 23h, il ne se passe rien dans les rues, pour laisser toute la place à la grande scène du festival. »

Certes, une grande majorité de sorelois/festivaliers apprendront cette nouvelle avec joie, puisque ces spectacles sont un "rendez-vous" unique au Festival régional, un point de rassemblement de gens et amateurs des musiques qu'on y présente. Du même coup, le Festival s'assure d'une meilleure collaboration de la part du "quadrilatère commercial" pour la promotion des cartes d'accès.

La SDC heureuse !

« Tout le monde est content de ce partenariat. », confirmait Catherine St-Germain, directrice générale de la SDC. « Ces discussions n'ont pas été difficiles, ni naturelles, mais il a fallu qu'on discute, parce qu'il y a une longue histoire derrière tout ça ! », résumait-elle. « Ce partenariat est un premier essai, car on va travailler en équipe plutôt que chacun de notre côté. »

Madame St-Germain a avoué que durant les discussions, la présence d'un conseillé municipal, en la personne de Corina Bastiani, y est pour quelque chose. « Elle a veillé à ce que les discussions s'enclenchent plus facilement. »

La DG de la SDC a laissé entendre qu'il devrait y avoir beaucoup d'activités lors du Festival dans le Vieux-Sorel. « Rien n'est encore confirmé, mais on souhaite créer de l'ambiance pour le Festival. »

La grande scène change de place

Un peu plus tard au cours de l'entrevue avec Sylvio Bouchard, le président du Festival confiait que la grande scène Molson Dry changerait d'emplacement. « Elle sera installée au coin des rues Charlotte et Roi, devant Louise Péloquin Fourrure, et projettera vers la rue Charlotte, et aussi vers le carré Royal. »

Donc, l'ère de l'isolement de la grande scène dans le bas de la ville est terminée semble-t-il. « C'était devenu trop grand, et ça manquait de chaleur. De cette manière, on va se placer dans l'action avec un parc qui sera rempli, et constamment en activité. On va y installer des écrans géants, des haut-parleurs en relais. De plus, les artisans seront relocalisés sur la rue ROI. Ça va nous donner un parc plus libre pour les spectacles majeurs. », expliquait avec beaucoup de fébrilité le président du Festival.

On doit s'attendre à quel genre de Festival ?

M. Bouchard a rassuré, que la 33e édition du Festival n'en sera pas une de récession. « Au contraire, nous avons obtenu une aide financière de Patrimoine Canada, un montant de 46 000 $, qui nous a permis de complètement éponger notre dette et qui va faire en sorte que nous repartirons à neuf. Donc, on va investir cette année sur ce qu'on avait de mieux l'an dernier, même si en 2009 nous avons connu 6 jours de mauvais temps sur 9. »

En principe, tout est en place pour obtenir du succès "à gibelotte", cette année, nouvelle formule, nouvelle approche, un seul site protégé au lieu de deux, tous ces éléments devraient aider au niveau des coûts d'opérations. « Malgré tout ça, une bonne entente avec les marchands, c'est la bonne nouvelle. Même si nous en sommes à la 33e édition cette année, le centre-ville et le Festival, c'est comme un couple qui doit constamment se renouveler, afin de mieux se séduire ! », concluait avec humour M. Bouchard.

PUBLICITÉ

Le SorelTracy Magazine
une filiale des Productions Kapricom
Tous droits réservés
© 2000-2010