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mardi 18 mai 2010

La MRC de Pierre-De Saurel réaffirme son leadership
en gestion des matières résiduelles

Le préfet Raymond Arel réaffirme la grande détermination de la MRC de Pierre-De Saurel à assurer un leadership plein et entier dans le dossier de la gestion des matières résiduelles.

« Je sens le besoin ce soir de prendre officiellement la parole, en tant que préfet de la MRC et au nom de la grande majorité des membres du Conseil, dans le but de bien montrer la détermination que nous avons dans le dossier des matières résiduelles », a déclaré M. Arel à l’occasion de l’assemblée publique mensuelle du Conseil de la MRC, tenue le mercredi 12 mai.

« Nous pouvons affirmer à la population que 20 ans après avoir obtenu la compétence en la matière, le Conseil a acquis une très bonne connaissance du dossier. Nous avons pu identifier, grâce aux expériences vécues au fil de ces années, les points à améliorer », a-t-il poursuivi.

La séance, qui se déroulait devant une quarantaine de citoyens, s’est passée dans le calme et le respect, le préfet ayant déclaré d’entrée de jeu, lors de la période de questions du public, qu’il ne tolérerait ni écarts de langage ni commentaires désobligeants.

Un plan d’action en trois étapes

Depuis deux ans, les membres du Conseil de la MRC travaillent à choisir un mode de valorisation adapté aux besoins de la MRC. Différentes options de gestion s’offrent à eux et il est du devoir des membres du Conseil, affirme le préfet, de vérifier les différents modes de gestion qui s’offrent à lui.

« Le plan d’action retenu par le Conseil est le résultat d’un processus réfléchi, » a fait remarquer M. Arel.

Dans une première étape, la reconnaissance d’un fournisseur unique permettra, s’il y a lieu, de recommencer la valorisation des matières résiduelles dès janvier 2011. Un consultant a été mandaté afin de vérifier cette possibilité.

Si tel est le cas, un fournisseur unique pourrait offrir à la population un service qui maximiserait la valorisation sans compliquer davantage le quotidien du citoyen lié au tri des matières résiduelles à la maison, en plus de générer des compensations financières.

Un contrat ou une entente conclue par la MRC avec une entreprise locale permettrait à la région d’avoir des dispositions contractuelles pour assurer une excellente gestion des nuisances. « Ce qui ne serait nullement le cas si ladite entreprise, n’ayant pas de contrat ou d’entente avec la MRC, en obtenait de grandes chaînes de restaurants, épiceries ou encore de laiteries », a fait remarquer M. Arel, concluant qu’ainsi, la MRC pourrait offrir à la région un moyen de contrôle plus direct et légal sur les nuisances.

Une deuxième étape du plan d’action entrepris simultanément par le Conseil de la MRC est l’analyse des avantages et inconvénients liés à la création d’une Société d’économie mixte (SEM). « Nous voulons, encore une fois, être en mesure de prendre une décision éclairée au sujet de cette option », a fait valoir M. Arel.  Le Conseil rencontrera sous peu des spécialistes qui lui expliqueront en détails les SEM au long.

« J’ajouterai que, contrairement à ce qui est véhiculé dans le milieu, la MRC de Pierre-De Saurel n’est pas la seule au Québec à ne pas s’être prévalue d’un appel d’offres public pour un contrat d’envergure », a également précisé M. Arel.

Les MRC de Rivière-du-Loup, avec un investissement de près de 15 M$, et d’Arthabaska, avec un investissement de l’ordre de 20 M$, ont en effet décidé de créer une SEM. Trois MRC analysent sérieusement, de leur côté, ce mode de gestion et trois autres MRC du Lac Saint-Jean ont donné de gré à gré un contrat à un OBNL d’une valeur annuelle de 4,5 M$. Ces MRC y ont assurément trouvé des avantages pour leurs contribuables, a soutenu M. Arel.

La troisième étape du plan d’action consiste à vérifier la pertinence, compte tenu des informations que les membres auront obtenues de procéder à un est l’appel d’offres public. Ce processus est une option envisagée par la MRC si les négociations avec un éventuel fournisseur unique ou la conclusion d’une entente avec un fournisseur dans le cadre de la création d’une SEM ne permettaient pas d’obtenir suffisamment d’avantages pour les contribuables.

« Nous comprenons très bien les inquiétudes de certaines personnes. Nous en avons fait nos préoccupations depuis près de deux ans », a déclaré M. Arel. « Le prochain contrat ou entente, qu’il résulte d’une négociation de gré à gré, d’un appel d’offres public ou encore d’une SEM, contiendra des dispositions sur les nuisances, et ce, contrairement au contrat antérieur liant la MRC à une entreprise du territoire », a-t-il conclu, ajoutant que la population sera informée régulièrement de l’évolution du dossier.

En pièce jointe, le texte lu par le préfet à l’occasion de cette séance.

Hélène Goulet

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