(Jean Doyon) Avec comme thème LA RELÈVE,
le 25e anniversaire de Gala du
Mérite économique aura été
mémorable à plusieurs niveaux,
puisque les quelque 500 convives
ont été témoins de plusieurs
surprises au cours de cette
soirée.
Nul doute que parmi les faits
saillants de la soirée, la
célèbre phrase
« Du
champagne pour tout le monde ! »,
qu'a lancée les maîtres de
cérémonies Sophie Hasty et Jean
Lemay, a été la plus populaire
auprès du public. Mais,
commençons par le commencement.
L'entrée sur le tapis rouge
avec prise de photos des
invités, par l'équipe de
photographes du Studio Manning,
c'était franchement bien pensé.
Plus tard au cours du souper,
ces mêmes photos étaient vues en
boucle sur un écran géant, et on
pouvait donc facilement faire
l'inventaire des personnes
présentes dans la salle.
Et parlons-en de cette salle,
trois écrans géants en fond de
décor, en plus de quelques
moniteurs (géants eux aussi),
sur les côtés, et une superbe
DJ, Miss Shelton, toute blonde
et petite jupe courte, qui a
fait joué du Techno toute la
soirée, on se serait crû à une
RAVE. Et là-dessus, des
éclairages et des jeux de
lumière.... franchement, moi
j'ai tripé pas mal, très bonne
la musique !
Certains se sont mis de la
pression afin de faire de cette
soirée une réussite. Parlez-en
au président du comité
organisateur, Jean-Pierre
Letarte qui s'est mis à saigner
du nez lors de son allocution.
Après avoir invité les gens à
signer en grand nombre une
pétition en faveur la
construction d'une usine dans le
parc industriel (de Tracy), dans
le dossier BOMBARDIER/ALSTOM,
Jean-Pierre quitta la scène,
mais est revenu dans la salle
par la suite, afin de rassurer
tout le monde sur son état de
santé. Cependant, Jean-Pierre
nous a privés de ses légendaires
blagues de Gala.
Puis, à son tour au micro
d'honneur, la directrice
générale du Cégep, Fabienne
Desroches (à droite) est
venue relancer la 3e campagne de
financement de la Fondation du
Cégep, qui a pour objectif de
venir en aide aux étudiants.
Elle a aussi souligné la
brillante performance des
Rebelles, au hockey collégial,
qui se sont rendus en finale de
la coupe DODGE, subissant la
défaite que par un but. Madame
Desroches mentionnait que
c'était pour elle sa première
médaille d'argent de toute sa
vie. Elle a terminé son
allocution en annonçant qu'il y
aura un taux record
d'inscriptions pour l'an
prochain d'à peu près 1125
étudiants au collège.
« Notre avenir repose sur
la diversité de notre économie !
» - Annie Michaud
Dans son message, la
présidente d'honneur Annie
Michaud a beaucoup parlé de
relève, elle qui est d'ailleurs
un exemple dans le domaine,
puisqu'elle travaille au sein
d'une entreprise familiale.
« Il y a
de place pour nos jeunes et les
dirigeants des entreprises leur
font confiance. J'ai été membre
du jury, et j'ai pu constater
qu'un bon nombre d'entreprises
sont représentées par la relève,
une relève dynamique, plein de
bonnes idées. Il ne faut pas
oublier que notre histoire s'est
basée autour de la grande
industrie qui a longtemps été
présente dans notre région. Les
temps changent et il faut nous
donner le temps d'apprivoiser
les nouvelles idées et les
nouvelles réalités. »
Pendant un commentaire fait
sur film, Gilles Labelle, qui a
animé le Gala du mérite
économique pendant 13 ans,
dévoilait qu'il a toujours rêvé
remettre un prix à un
gagnant du Gala. Son désir fut
exaucé, et il remettait à Pierre
Plante, membre du comité
organisateur du Gala, un prix
honorifique pour ses 25 ans
d'engagement.
Les montages vidéos de Serge
Péloquin parlaient
essentiellement des 25 ans
d'histoire du Gala, plusieurs
souvenirs, plusieurs anecdotes
faisaient surface, quelques
situations cocasses aussi,
raconté avec humour par Gilles
Labelle, Pierre Plante et Daniel
Gendron.
Celle qui est très impliquée
au niveau de la relève
entrepreneuriale, Lise Gauthier
de la SADC est venue parler des
jeunes, encore des jeunes et des
jeunes entrepreneurs. Elle
est venue dire qu'il est temps
de prendre conscience et de
former la relève, car elle
craint de voir disparaître
plusieurs entreprises.
« Les
retraites arrivent ! »,claironnait-elle.
« Les
enjeux sont trop importants pour
laisser aller les choses en
espérant que le vent soit
favorable. Il faut donc préparer
notre relève et c'est notre
responsabilité à tous, parce que
les PME sont créatrices
d'emplois, elles permettent le
maintien de l'emploi et la
richesse de notre région. Et je
crois fermement que le
développement durable passe par
la relève entrepreneuriale.»
Puis, vient en scène un clin
d'œil intéressant à la relève,
alors que le Groupe Les
Imbattables, composé de jeunes
âgés d'environ 13-14-15 ans,
entrèrent en scène, eux qui
avaient remporté un prix lors de
la soirée Reconnaissance
scolaire en 2009. Ils ont
impressionné, avec la pièce OLD
TIME ROCK N ROLL, de Bob Seger,
particulièrement bien interprété
par le chanteur du groupe.
Parmi
les gagnants des prix
Joseph-Simard au cours de cette
soirée, même s'il semblait de
glace, Vincent Bergeron, du
Théâtre du Chenal-du-moine, a
rendu un hommage émouvant à son
père, Reynald, pour son soutien
lors du passage des pouvoirs, de
l'administration du Théâtre.
Benoît Soucy s'est fait
surprendre avec le prix CHOISIR
DE SE SURPASSER, de la Chambre
de commerce, que Rachel Doyon et
Serge Bergeron lui ont remis. En
plus, il recevait une magnifique
toile de l'illustrateur
sorelois, Bill Marcotte. On dit
de Soucy, qu'il est très
impliqué à la chambre de
commerce allant même jusqu'à la
défendre.
Sylvain Deschenaux, à la tête
de Construction Sorel, avait
amené son père Réjean avec lui
pour recevoir le prix de
L'EXCELLENCE. L'homme d'affaires
le plus "HOT" depuis deux ans,
Jean Tremblay a, quant à lui,
reçu le prix GRAND BÂTISSEUR,
Journal Les 2 Rives, et M.
Tremblay a d'ailleurs chaudement
remercié son équipe chez Aciers
Richelieu.
Mais, que dire du prix
INTERVENANT ÉCONOMIQUE, remis à
Gilles Laramée qui était
complètement assommé par
l'annonce de son nom. M. Laramée
qui est un homme très
sympathique, plutôt
discret, a été un élément
important avec la venue du
manège des compétitions
équestres de la Société
d'Agriculture. Il a amassé près
de 400 000 $ en don, sur ce
projet de plusieurs millions de
dollars. M. Gilles a eu beaucoup
de peine à retenir ses émotions
à la remise de son prix, et n'a
pu dire plus que
« Merci à
tous les donateurs et bonne
soirée ! »
Somme toute, une magnifique
soirée, et personne n'a parlé de
récession, au contraire on
aurait plutôt dit que tout le
monde avait quelque chose de
nouveau à annoncer. Est-ce
un signe que pour l'une des
première fois de son histoire,
Sorel-Tracy est parvenue à
traverser un forte récession,
sans trop de dommages ? Et
par le fait même, relancer ses
activités rapidement ? Il
faut croire que oui.
Voici un montage photo de la
soirée :