vendredi 13 novembre 2009

Une école d'automne pour aider les élus municipaux à faire face aux défis du développement durable

C’est à Sorel-Tracy, dans la MRC Pierre-de-Saurel que se tiendra, à la fin du mois, l’École d’automne à l’intention des élu(e)s et des fonctionnaires municipaux, sur le thème Pour un territoire durable : une démarche et des outils au service des élus locaux. Cette formation de cinq jours, ouverte à toutes les municipalités du Québec, a été spécialement conçue pour aider les responsables municipaux à faire face aux défis du développement durable.

Elle tombe à point nommé puisque c’est au cours des trois prochaines années que les municipalités devront appliquer, sur leur territoire, la Loi québécoise du développement durable, adoptée en avril 2006.


Claude Pothier, maire de Saint-Roch et conseiller régional de la MRC Pierre-de-Saurel (remplaçant le préfet Raymond Arel), Coriana Bastiani, conseillère, Sorel-Tracy; Hélène Gignac, présidente du Technocentre en écologie industrielle et Réjean Dauplaise, maire de Sorel-Tracy entourent Michèle Prince, responsable de l’École d’automne : ils ont encouragé les élus et leurs cadres à s’inscrire.

Le maire de Sorel-Tracy, Réjean Dauplaise, qui participait à sa première conférence de presse, a reconnu le chemin parcouru par la Ville de Sorel-Tracy dans le secteur du développement durable. «Nous sommes heureux d’accueillir chez nous cette École d’automne qui permettra à tous les élus et cadres du Québec de se familiariser avec leurs nouvelles responsabilités dans ce domaine. J’en profite pour lancer une invitation particulière à tous les élus de la MRC de Pierre-De Saurel, anciens et nouveaux, afin qu’ils puissent enclencher dans leur municipalité respective, une réflexion pour un territoire durable. »

De son côté, le conseiller régional de la MRC Pierre-de-Saurel et maire de Saint-Roch, M. Claude Pothier a affirmé sa fierté que sa région ait été choisie comme l’hôte d’une telle formation. « Tous les partenaires de la région croient profondément en la nécessité d’un aménagement durable de notre territoire et plusieurs collectivités sont déjà engagées dans une démarche en ce sens. C’est peut-être ce qui a joué en notre faveur. »

« La formation, a justement souligné Mme Michèle Prince, responsable de l’événement pour l’Institut EDC, a été conçue spécifiquement pour répondre aux besoins concrets des élus municipaux et de leurs équipes; afin de les aider à faire face à leurs nouvelles responsabilités en matière de développement durable. Entre les conférences et les ateliers de travail, les participants pourront acquérir des outils pour mettre en place des initiatives dans leur collectivité. Une aide technique et financière sera d’ailleurs possible, par la suite, pour la mise en œuvre des actions qui auront été élaborées au cours de la formation. »

La conseillère de Sorel-Tracy, Corina Bastiani qui sera appelée à prononcer une conférence sur la concertation et la participation des acteurs dans l’Agenda 21 de Sorel-Tracy, dans le cadre de la formation, a insisté sur l’avant-gardisme de sa ville. « La ville de Sorel-Tracy a été l’une des premières à adopter un Agenda local 21, » a-t-elle rappelé en soulignant que ça faisait maintenant trois ans, à quelques jours près.

L’Agenda local 21, rappelons-le, est né de la Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement, tenue à Rio de Janeiro en 1992. Il vise à associer étroitement les municipalités à la démarche visant atteindre au cours du 21e siècle des pratiques favorisant le développement durable, soit l’équilibre entre la croissance économique, le progrès social et la protection environnementale, afin d’assurer un développement qui réponde aux besoins actuels sans compromettre ceux des générations futures.

« Pourquoi les municipalités ? a poursuivi Corina Bastiani. Parce que c’est là que se concentre la plus grande partie de l’activité économique et où se posent de façon aiguë les problèmes d’énergie et de pollution, mais aussi d’inégalités sociales, de pauvreté et d’accès au logement. Et aussi parce que nous sommes ceux et celles qui peuvent agir sur ce qui affecte la qualité de vie de leurs citoyens. À une condition cependant, a-t-elle insisté : de travailler en étroite collaboration avec tous les acteurs régionaux : Et c’est ce que nous avons fait, » a-t-elle conclu.

Tous les intervenants ont d’ailleurs confirmé l’importance d’une approche concertée en matière de développement durable qui, par définition touche tous les secteurs clés d’une collectivité. Et se sont entendus pour suggérer aux élus et aux cadres de profiter de l’occasion qui se présente, malgré leur horaire chargé.

L’École d’automne à l’intention des élus, une initiative de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société de l’Université Laval (Institut EDS) , est placée sous le parrainage de la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Line Beauchamp. Le Conseil régional de l’environnement (CRE) de la Montérégie s’y est associé, de même que le Technocentre en écologie industrielle et Rhônalpénergie-environnement, une agence de Rhônes-Alpes en France qui accompagne les collectivités dans les projets de développement durable, notamment dans la mise en place d’Agenda locaux 21. Michèle Prince, à qui l’organisation de l’événement a été confiée, est une chercheure et une enseignante en sciences de l’éducation, mais également une ex-élue d’Échirolles, près de Grenoble, où elle a mené, pendant dix ans, le dossier du développement durable.

 

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