lundi 23 mars 2009

Bilan de la mission à Cholet
« Le jumelage avec Cholet, une véritable opportunité pour notre développement régional »

Le porte-parole de la délégation bas-richeloise qui s’est rendue en mission à Cholet en janvier dernier, Denis Marion, estime que le jumelage avec la Communauté d’agglomération du Choletais (CAC) constitue une véritable opportunité pour le développement régional de la MRC de Pierre-De Saurel.

Yves Fortin, Josée Trudel, Josée Plamondon, Denis Marion et Marcel Robert, lors d'une rencontre de travail à Cholet.

La délégation était également composée de Marcel Robert, maire de Sorel-Tracy, représentant la MRC de Pierre-De Saurel avec M. Marion, maire de Massueville, Josée Plamondon, directrice générale du CLD de Pierre-De-Saurel, Yves Fortin, directeur général du Technocentre en écologie industrielle de Sorel-Tracy, ainsi que Josée Trudel, conseillère aux entreprises au Cégep de Sorel-Tracy.

La MRC de Pierre-De Saurel a alors répondu à l’invitation de la CAC, qui tenait en janvier son salon Carrefour de l’orientation des métiers et de l’entreprise.

« Notre région n’a pas les moyens de ne pas utiliser ce tremplin que nous offre Cholet d’être présents en Europe », croit M. Marion. Le créneau en développement durable dont s’est dotée la région bas-richeloise exige, par définition, d’être au fait des plus récentes innovations en la matière. « Le développement durable, ça ne peut pas se faire en vase clos; il serait irresponsable de ne pas saisir cette chance », a-t-il soutenu.

« Le réseautage international offert à notre région par le biais de ce jumelage nous permet de garder un maximum de portes ouvertes et donne un sens à notre démarche en développement durable. À nous d’en profiter », a poursuivi M. Marion. « Ce jumelage, qui ne constitue que l’une des avenues à emprunter pour notre développement, s’avère nécessaire si nous voulons nous établir en tant que Technopole en écologie industrielle, et ce, dans un contexte de mondialisation. »

En compagnie d'Abou Diouf, secrétaire général de l'Organisation mondiale de la francophonie.

« Et en matière de développement durable, comment ne peut-on pas être ouvert sur l’Europe, où les avancées sont remarquables à cet égard ? »

Par ailleurs, fait observer M. Marion, la présence de deux grandes compagnies européennes sur notre territoire (la compagnie française Alstom, et la compagnie australo anglaise Rio Tinto, propriétaire de QIT-Fer et titane) commande cette ouverture sur le monde.

La délégation a pu visiter diverses entreprises (Michelin, Sodomel, etc.) et communes de la CAC (Saint-Christophe-du-Bois et Saint-Léger-sous-Cholet), ce qui leur a permis de connaître plusieurs mesures mises de l’avant en matière de développement durable. Il faut souligner qu’en Europe, les coûts d’énergie sont deux fois plus élevés qu’au Québec, et les Européens doivent donc faire preuve de beaucoup d’initiatives en la matière.

Des échanges concrets et profitables

Rappelons que l’automne dernier, la MRC de Pierre-De Saurel votait à l’unanimité une résolution par laquelle elle réaffirmait sa volonté de mettre en œuvre des projets concrets d’échanges entre les deux régions, et ce, pour le bénéfice de leur population respective.

Établi en 2004, le jumelage de la MRC de Pierre-De Saurel avec la Communauté d’agglomération du Choletais s’est développé et passe, aujourd’hui, à une autre étape.

« Au départ, nous avons appris à nous connaître et à nous apprivoiser. Il n’a jamais été question que nos échanges demeurent strictement au niveau politique. Ils doivent s’élargir à nos partenaires et à nos intervenants socio-économiques respectifs, ainsi qu’à la population en général. Tous doivent pouvoir s’approprier ce jumelage », a résumé M. Marion.

Au-delà des échanges politiques et socio-économiques, ces échanges se concrétisent plus particulièrement au niveau culturel : des jeunes musiciens choletais ont participé à quelques reprises au Festival de musique classique du Bas-Richelieu. L’année dernière, les membres de l’Harmonie Calixa-Lavallée se sont rendus à Cholet pour y donner un concert.

Des échanges s’amorcent également dans le secteur de l’éducation, plus particulièrement au niveau collégial.

Les coûts du jumelage

Depuis 2004, la MRC a alloué une moyenne de 30 000 $ par année aux actions reliées au jumelage (délégation, échanges culturels, projets spécifiques, réception des délégués choletais, etc.). Ainsi donc, pour les six années du jumelage, la MRC a injecté un total de 177 000 $, ce qui constitue un très faible pourcentage du montant total attribué au développement régional (2,7 % - 30 000 $ sur 1,1 M$ provenant des quotes-parts municipales).

Notons que le montant prévu annuellement au budget de la MRC pour le jumelage n’est pas nécessairement dépensé complètement. La dépense réelle se fait en fonction des échanges et projets réellement effectués.

Lors de la dernière mission en janvier, les seules dépenses qui ont été octroyées ont été celles relatives à quelques préparatifs, au paiement des billets d’avion des représentants de la MRC, ainsi que les frais pour un repas. Les dépenses d’hébergement et de séjour ont été absorbées par la Communauté d’agglomération du Choletais.

Enfin, les organisations du CLD, du Technocentre et du Cégep sont responsables des frais de transport de leur représentant respectif.

Hélène Goulet

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