samedi 29 mars 2008

Il récolte la première étoile tandis que Bouthillette reçoit la seconde...
Le Mission stoppé par Éric Fichaud!

Une foule très bruyante attendait les joueurs du duo Bourgeois-Laurendeau au centre sportif Lacroix-Dutil de St-Georges-de-Beauce, vendredi soir, pour le premier affrontement entre le CRS Express et le Mission. Le public intimidant n’est qu’un ajout au mur que dressait Éric Fichaud devant la cage beauceronne. En effet, le cerbère s’est levé pour ce match surtout en deuxième période où il a stoppé les 19 tirs dirigés vers lui. Les troupiers de la Beauce ont finalement tiré profit de ce premier match pour l’emporter six à un dans une dure rencontre.

Il est cependant important de noter que le pointage n’est pas le portrait de la partie. En effet, les hommes du Mission ont dominé durant la majorité de la rencontre mais Fichaud a simplement élevé le mur de façon à ce que le Mission ne puisse trouver une faille. Gabriel Bouthillette a lui aussi offert tout une performance. Pour vous donner un indice, les médias de St-Georges lui ont remis la seconde étoile avec la besogne qu’il a complété.

La rencontre ne débute pas comme le scénario le voudrait normalement en série éliminatoires. Trois combats éclatent en moins de dix secondes. Gérald Moriarity affronte le géant Brandon Christian à deux secondes puis Sandro Sbrocca fait face à Chris Cloutier. Maxime Bouchard rend aussi une petite visite à Daniel Béland.

La supériorité numérique du CRS fait mal au Mission et Simon Olivier profite d’ailleurs de cette situation alors que Ian McIntyre et Simon Poirier sont au cachot. Olivier ne fait que tirer la rondelle dans la lucarne, seul dans l’enclave, pour mener St-Georges à l’avance dans la rencontre avec 4:42 d’écoulées. Les sorelois connaissent un début de rencontre ni chaud ni froid mais ne se laissent pas impressionner par le but des locaux. Sandro Sbrocca se positionne devant Éric Fichaud pour déranger le gardien en plus de rediriger le tir de David St-Pierre pour ramener les deux formations à la case départ.

Denis Fecteau gâche ensuite le travail de Sbrocca lorsqu’il enfile l’aiguille devant Gabriel Bouthillette qui n’est pas à blâmer sur ce but marqué à force égale à la douzième minute. Puis, Yannick Landry double l’écart entre les deux formations alors qu’il voit une brèche entre la cage soreloise et Bouthillette. Il marque ce but à la quinzième minute de jeu.

Personne ne réussit à causer du dommage en deuxième période que ce soit d’un côté comme de l’autre puisque les deux opposants sont blanchis au pointage. Cependant, on peut noter que le
Mission est constamment en territoire beauceron et qu’il domine complètement le CRS. Le cerbère Éric Fichaud est la clef du succès de St-Georges avec les arrêts qu’il multiplie. Au total, c’est 19 tirs que le Mission porte vers le portier du CRS. Ce dernier reste infatigable et ferme la porte aux sorelois à chaque opportunité.

Gabriel Bouthillette effectue aussi la besogne qu’on lui demande à l’autre bout de la patinoire et agit de bonne façon devant les menaces beauceronne. Il reste calme et on peut affirmer voir sa confiance devant le filet des siens. Il empêche toute chance aux beaucerons alors qu’il ne laisse également pas passer de but durant ce vingt. Pendant ce temps, la pression se fait toujours sentir par le Mission qui réplique à quelques occasions sans pouvoir compléter la séquence.

Les choses se dégradent en toute fin de période lors de la troisième. Michel Laurendeau se voit accorder une punition de banc pour avoir lancé le bâton d’un joueur adverse... Un préposé de l’équipement du Mission avait pris le bâton en question pour un des nombreux bâtons appartenant à l’équipe et l’avait simplement serré avec les autres. Cependant les officiels recherchent l’objet et interrogent les entraîneurs du Mission qui répondent ne pas avoir vu le bâton. Michel Laurendeau le retrouve finalement sous son banc et l’envoie ensuite sur la surface glacée. Voilà que les officiels de la rencontre décident qu’une punition était nécessaire à Laurendeau pour leur avoir remis le bâton. Ce dernier resta alors sous le choc et il devenu bleu par la suite...

Aux points, Philippe Audet est d’abord l’auteur du quatrième but du CRS à 16:44. Les sorelois avaient réussi à tenir le coup jusqu’à la seizième minute et avoir ainsi l’espoir de revenir dans le match avec deux buts rapides mais le filet d’Audet a cloué le cercueil des sorelois. Un peu plus tôt dans l’engagement, Jesse Bélanger s’en prend à Sébastien Courcelles lorsqu’il le frappe d’un violent coup de coude au visage. Courcelles se retrouve au sol et Bélanger lui se voit montrer le cachot pour un petit deux minutes...

Le match est alors devenu hors de portée pour les sorelois qui se devaient de passer un message aux beaucerons qui seront en visite le lendemain soit samedi soir au Colisée Cardin. Ian McIntyre qui a le feu au poudre y va d’un geste d’équipe et venge notamment Courcelles et Dupré qui avaient subi la médecine de Jason Groleau tout au long du match alors qu’il saute sur ce dernier. McIntyre se fait rapidement écarter mais Simon Poirier prend la relève pour être certain que Groleau a compris le message. Il se fait également retirer de la mêlée par un joueur du CRS mais Jonathan St-Louis vient poursuivre la parade sur Groleau qui ne la trouve visiblement pas drôle. Il faut toujours s’attendre à payer le prix lorsque on met le gant au visage pour le plaisir de mettre un gant au visage. Michel Laurendeau et Jean Bourgeois ont d’ailleurs été clair à l’effet que Groleau va trouver sa série longue.

Jesse Bélanger inscrit ensuite ce qui est le cinquième but du CRS en avantage numérique dans le haut du filet et ne laisse aucune chance à Bouthillette qui ne peut encore une fois rien faire devant le lancer. Yvan Busque termine la soirée également avec l’avantage d’un homme au quatre minutes de Simon Poirier pour rendre le pointage à 6-1.

Maxime Bouchard épate la galerie lorsqu’il sert une violente mise en échec devant Brandon Christian qui se relève visiblement surpris et étourdi. Il veut alors s’en prendre au petit sorelois qui a de quoi rire et l’échauffourée s’en suit encore.

Claude-Olivier Fagnant
Relationniste

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