dimanche 27 avril 2008

Daniel Lequin remercié du Journal La Voix
Par Jean Doyon

Après Hélène Goulet il y a presqu'un an, c'est maintenant au tour du journaliste sportif du Journal La Voix, Daniel Lequin, de se voir montrer le chemin de la sortie. Après 37 ans de services à La Voix, dont les 14 dernières à temps partiel, Daniel Lequin ne cadrait plus dans la nouvelle formule que veut se donner le Journal.

« Je l'ai senti venir !, avouait Lequin. Ce que le Journal veut, c'est difficile à cerner, mais ils voulaient plus de reportages, de prendre plus de photos, d'approfondir des dossiers, d'être plus « human » dans ma couverture, je croyais que j'étais correct, mais il semble que non. Il y a aussi qu'on me demandait d'être plus disponible, ce qui est difficile puisque je travaille à temps plein aux Forges de Sorel. », expliquait Daniel avec une certaine sérénité.

Avec en tête le rêve de pouvoir travailler un jour au Journal de Montréal, la vie le conduit au Sports Illustrés (Montréal), pendant deux ans, en compagnie d'Alain Chantelois, Marc DeFoy et Daniel Cloutier, ils couvraient ensemble le baseball des Expos au Parc Jarry. Puis, il passe une entrevue au Journal de Montréal, devant les regrettés Jacques Beauchamps et Jean-Pierre Sanche. Mais, entre temps, Jean-Yvon Houle lui propose de revenir à Sorel afin de travailler dans un nouveau journal, La Voix Métropolitaine qui paraîtra le samedi et le mardi. Daniel Lequin opta alors de rester à Sorel.

En 1994, en plein ralentissement économique, La Voix lui offre alors que deux jours de travail par semaine. Devant cette situation, il entre à temps plein aux Forges de Sorel, dans un tout autre secteur d'activité, mais réussit quand même à remplir à sa manière, les pages sportives du Journal La Voix. « Le journalisme, c'est une passion pour moi. La pilule est difficile à prendre, mais je la prends quand même ! »

De son côté, le rédacteur en chef du Journal La Voix, Joey Olivier, expliquait que de faire le tour de la couverture de l'information au Journal, faisait partie de ses mandats lorsqu'il fut embauché l'an dernier. « Nous avons apprécié les années de collaboration de Daniel Lequin. Oui, il y a une question d'orientation de Journal, une nouvelle formule, une question de couverture, mais c'est aussi afin d'obtenir de meilleures conditions de travail. Si je tombe malade demain, personne ne peut me remplacer pour monter le Journal, puisque Daniel travaille ailleurs à temps plein. On va donc former de jeunes journalistes, généralistes, même si je dois couvrir plus de sports, mais au moins, ils pourront sortir le Journal en cas de besoin. Une chose est certaine, ce congédiement est le résultat d'une longue réflexion ! Depuis un an, je constate que nous avons un besoin dans plusieurs domaines en même temps. Nous sommes une petite équipe qui doit faire plus, avec pas beaucoup. », expliquait Joey Olivier.

Publicité

par Jean Doyon
 
Copyright © 2000-2008
 Tous droits réservés.